Grâce à une plus-value de 33,9 millions d'euros pour la cession en mai de sa participation de 34% dans le groupe italien de portails automatiques Faac, et une autre de 4 millions d'euros pour la cession en janvier de 46,1% du capital de CIAT, la société Somfy spécialisée dans la ventilation, le chauffage et la climatisation des bâtiments industriels et commerciaux a doublé son bénéfice.

Sans ces deux éléments exceptionnels, le résultat net retraité est en croissance plus modérée de 7%, à 72 millions d'euros, a expliqué Pierre Ribeiro, le directeur général financier du groupe.

Sur les six premiers mois de l'année, Somfy a dégagé un chiffre d'affaires en hausse de 7,5%, soutenu par une croissance dans toutes les zones géographiques à l'exception de la France, où les ventes ont reculé de 1,6%. A périmètre et taux de change constants, la croissance est de 2,9%.

Le résultat opérationnel courant a atteint 96,8 millions d'euros, en hausse de 11,3%, avec une marge exceptionnelle qui a atteint 17,7%, contre 17,1% l'an dernier, grâce à un effet de change positif, a souligné M. Ribeiro. Somfy a également fortement diminué son endettement, qu'il a fait passer de 199,9 millions d'euros au 31 janvier à 90,2 millions au 30 juin, soit 17,4% des fonds propres.

Le groupe savoyard reste prudent 

Pour la seconde partie de l'année, Somfy reste prudent et s'attend à une performance opérationnelle proche de celle de l'année dernière, avec une base de comparaison plus favorable qu'au premier semestre.

Somfy « ne devrait pas enregistrer d'accélération notable dans l'ensemble, car plusieurs marchés, dont la Chine et le Brésil, pâtissent du ralentissement de leurs économies respectives, et d'autres, comme la France, demeurent confrontés à une conjoncture incertaine », a-t-il prévenu.

En juillet, Somfy a annoncé la sortie de son périmètre de consolidation de la société brésilienne Garen Automacao à compter du troisième trimestre, ce qui « aura par conséquent une incidence sur le chiffre d'affaires et le résultat du second semestre ».

Le groupe a rétrocédé sans contrepartie l'usufruit du capital de Garen Automacao, en raison de « la dégradation de la situation économique au Brésil et des difficultés actuelles des propriétaires de Garen Automacao ».