ConnexionS'abonner
Fermer

Au Havre, CEMEX a mené un chantier entre terre et mer

Publié le 15 décembre 2015

Partager : 

En 2013, un navire roulier a heurté l’extrémité intérieure de la digue sud du Grand Port Maritime du Havre (GPMH) provoquant de nombreux dommages. Mouvement des marées, conditions météorologiques, flux d’entrée et de sortie des navires ont compliqué cet imposant chantier qui a défié maîtres d’œuvre et d’ouvrage. Pour procéder aux réparations, le GPMH a fait appel à ETPO – Agence Le Havre, et a adopté la solution béton mise au point par CEMEX : le C40 XS3 - Dmax20.
Au Havre, CEMEX a mené un chantier entre terre et mer  - Batiweb
En mai 2015, pour la réparation du quai des Amériques, le béton C40 XS3 – Dmax20 avait déjà fait ses preuves grâce à ses « qualités éprouvées. Doté d’un niveau de résistance à la compression adapté et d’une plasticité particulièrement fluide, il peut-être mis en place sans assistance humaine », souligne un communiqué de CEMEX.

CEMEX, un des leaders de l’industrie des matériaux de construction, a mis en point un béton adapté aux besoins structurels de l’ouvrage et capable de répondre aux conditions d’accès du chantier, dans un périmètre contraint par les marées et le trafic portuaire.

Pour réparer la digue sud du port du Havre, le maître d’œuvre GPMH et le maître d’ouvrage, ETPO, ont du mettre en place une logistique exceptionnelle. Le chantier réclamait cinq phases de coulage, notamment le remplissage des cellules du caisson par plus de 150 m3 de béton en seulement trois jours.

C’est là qu’est intervenu CEMEX fort de son expérience en matière de réparation d’ouvrages maritimes. La société s’est engagée à produire et à livrer le béton en fonction de la météo et en tenant compte du temps moyen de parcours de deux heures : la rhéologie du béton a été portée à trois heures.

Chaque parcours était chronométré : les deux toupies de 7m3 sortaient d’usines vers la pompe à quai chargée de vider le béton dans les deux trémies agitatrices sur barge.

Les deux trémies s’engageaient alors dans un trajet en mer jusqu’aux bennes de 3 m3 situées à 25 minutes du point de départ. Les trémies étaient déchargées grâce à une grue embarquée équipée d’une flèche de 48,80 mètres « un véritable balle aérien sans temps mort ».


Le chantier a donc exigé la production et le coulage du béton aussi bien sur terre comme en mer, d’où l’ajout d’un colloïde destiné à éviter le délavement dans l’eau.

« Le béton C40 XS3 – Dmax20 a fait les preuves de sa performance sur un chantier extrêmement exigeant ! », se réjouit la société CEMEX.

R.C
Photos : ©Cemex

Sur le même sujet

bloqueur de pub détecté sur votre navigateur

Les articles et les contenus de Batiweb sont rédigés par des journalistes et rédacteurs spécialisés. La publicité est une source de revenus essentielle pour nous permettre de vous proposer du contenu de qualité et accessible gratuitement. Merci pour votre compréhension.