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AEML rapatrie ses collier de fixation de plomberie de Chine

Publié le 11 octobre 2011

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Afin de rapatrier de Chine la fabrication de ses produits dans les meilleures conditions, l’inventeur du collier de fixation de plomberie à clips AEML a fait appel à l’expertise du Cetim, Institut technologique de mécanique, dans le domaine de l’emboutissage et des outils de simulation numérique.
AEML rapatrie ses collier de fixation de plomberie de Chine  - Batiweb
AEML a inventé un collier de fixation de plomberie à clips. Plutôt que de réduire les effectifs, l’entreprise a décidé, face à la crise, de rapatrier une partie de sa production chinoise dans son usine du Loiret. Une décision accélérée par un constat : fabriqué à Shanghai par sa filiale de distribution Plombelec, son collier Atlas ne cesse d’être copié.
 

Un nouveau brevet

 
Le brevet de cette fixation de plomberie est tombé dans le domaine public. En trouvant une nouvelle fixation dont la conception serait protégée par un brevet et dont la fabrication pourrait se faire en France, AEML fait d’une pierre deux coups. Encore fallait-il trouver comment les produire à Meung-sur-Loire à des prix aussi compétitifs qu’en Chine.
 
Les services R&D et méthodes de l’entreprise se sont attelé à la tâche. Ils ont conçu un tout nouveau collier pour lequel AEML a reçu en 2010 le Trophée régional de l’innovation délivré par l’INPI et dont la ligne de production devrait être opérationnelle d’ici fin 2011. Les vis ont été remplacées par un clip. Le métal utilisé est un acier déjà traité contre la corrosion et autolubrifié.
 

Résistance du matériau


En Chine, la fixation est traitée contre la corrosion en fin de ligne et les machines travaillent sous lubrification, ce qui oblige à dégraisser les colliers avant leur mise en sachet. L’utilisation d’un acier doux électro-zingué revêtu d’un film spécial permet de s’affranchir de la lubrification, du traitement de surface et du dégraissage.
 
Mais, à raison de plus de 100 coups par minute sur les presses d’emboutissage, la résistance du matériau retenu n’était pas établie. « Nous avons demandé au Cetim de nous aider à trouver la matière la plus appropriée. Nous étions partis sur un acier DC01. Il s’est avéré qu’on prenait un risque certain avec la montée en cadence », indique Didier Ozon, responsable méthode d’AEML.
 
LP

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