ALKERN : cap sur le bas carbone et la valorisation métier
En effet, depuis 2018, Alkern, grâce, entre autres, aux acquisitions réalisées, a construit une ventilation bien plus équilibrée de ses activités, positionnant le groupe d’une façon beaucoup moins exposée au marché du bâtiment qu’auparavant. Si l’année 2023 est marquée par la chute des constructions de logements neufs français (cumul des taux élevés, inflation forte et arrêt des aides de l’état), le segment bâtiment de l’activité Alkern ne pèse plus que 33 % (vs 48 % en 2018). À contrario, son activité aménagement extérieur croît de 20 à 27% et celle des TP passe de 25 à 35%.
" Grâce au repositionnement d’ALKERN, nous réussissons à continuer à nous développer et à nous prémunir des risques cycliques de certains marchés comme celui que nous vivons en ce moment pour le bâtiment. Cela démontre la pertinence de notre stratégie et notre capacité de résilience. Grâce à notre portefeuille unique de solutions, nous souhaitons continuer à apporter des réponses immédiates, accessibles et disponibles face aux enjeux majeurs du changement climatique et de l’aménagement du territoire. " Xavier Janin |
Alkern, la révolution bas carbone
S’imposant d’anticiper la raréfaction des ressources minérales par l’introduction des alternatives non-issues de carrière, Alkern, un des membres fondateurs d’Écominero, vise également une valorisation ou un recyclage de 90 % des déchets minéraux issus de la déconstruction de bâtiments. En substituant tout ou partie de ses granulats par une source de matériaux recyclés, l’industriel épargne, de facto, les ressources naturelles non renouvelables, source d’une préservation de l’exploitation des carrières et d’une protection active de la biodiversité locale. Sa nouvelle gamme Re-Source® (déclinée à toutes ses activités, bâtiment, aménagement extérieur et TP) fait ainsi appel à des granulats issus de la déconstruction d’ouvrages en béton ou des rebuts. Précisons qu’ils peuvent aussi se présenter sous la forme de déchets ou autres co-produits, issus d’activités industrielles tierces, comme les coquilles Saint-Jacques.
Alkern vit donc une véritable révolution technologique pour décarboner les ouvrages et lutter contre le réchauffement climatique en substituant, par exemple, les murs banchés par des murs en blocs (rectifiés ou pas) et les murs en briques par des blocs rectifiés, y compris isolants R1.
Dans la même logique, en baissant drastiquement l’usage du clinker dans leur fabrication, les solutions blocs bas carbone Alkern se veulent particulièrement compétitives face aux autres solutions existantes sur le marché comme les murs en béton banché et même la brique et ce, sans changer les habitudes constructives.
En effet, un mur en blocs collés affiche un poids de 10 kg éq CO2 par m2, contre 45 pour un mur banché (soit une baisse de 78 %), 18 pour un mur en briques (- 44 %) et 13 pour un mur réalisé en blocs traditionnels. Des bénéfices qui s’appliquent aussi à l’aménagement du territoire puisqu’Alkern dispose d’offres permettant une gestion des eaux de surface et luttant activement contre les îlots de chaleur. |
Une activité qui a d’ailleurs augmenté en moyenne de + 34 % par an depuis 2020, avec ainsi, en 2023, plus de 400.000 m2 de surface perméable par la mise en œuvre des produits drainants.