100 ans du béton cellulaire !
Le groupe Xella, plus grand producteur de béton cellulaire et de silico-calcaire, a su diversifier son offre pour couvrir l’ensemble des besoins du marché et proposer ainsi des solutions de construction pour le gros œuvre, la protection incendie passive et l’aménagement. Au travers de ses 5 marques - Siporex, Ytong, Hebel, Silka et Multipor - il peut répondre à tous les projets de logements, de bâtiments tertiaires et industriels, en neuf comme en rénovation.
Associant performances thermiques et présentant un bon bilan carbone lors du processus de fabrication, les solutions constructives Xella participent également à l’amélioration du confort d’été des bâtiments.
La naissance d'Ytong, une entreprise pionnière
En 1929, période où la Suède manquait de matières premières, la première production de béton cellulaire est lancée à Yxhult par l’entrepreneur Carl August Carlén. Le nom « Yxhults Anghärdade Gasbetong » fut la première marque déposée dans la construction et le groupe Haniel, vendeur de matériaux de construction, commercialisa les blocs.
Le béton cellulaire commença sa carrière mondiale en 1940 lorsque Ytong le fabrique de manière industrielle à partir de ciment, de chaux, de gypse, de sable et de poudre d’aluminium cuit à basse température mais sous très haute pression dans un autoclave afin de former les bulles d’air qui composent à 80 % le matériau. En 1958, différentes tailles de blocs de béton cellulaire sont normalisées.
Le groupe allemand Haniel Bau-Industrie GmbH acquiert Ytong AG en 2002 et Fels-Werke GmbH (fabricant de matières premières). La fusion des 3 entités donnera naissance au groupe Xella en 2003, année où le groupe allemand fera l’acquisition de Hebel (fabricant de béton cellulaire depuis 1943 et en France sous le nom de Siporex- Hebel) afin de devenir le premier industriel européen de matériaux de construction. Aujourd’hui, la marque Ytong reste connue dans le monde entier pour ses solutions de construction économiques et durables.
En France, la production de blocs en béton cellulaire a commencé en 1988 sur le site de Saint-Savin (38), devenu le siège social de Xella France.
Le béton cellulaire : un matériau naturel et vertueux
Le béton cellulaire présente des caractéristiques uniques et remarquables en matière d’isolation et de confort thermique, d’insensibilité à l’humidité et de résistance au feu. Porteurs et isolants, les murs en béton cellulaire assurent une parfaite étanchéité à l’air ainsi qu’un excellent traitement des ponts thermiques. |
Ce matériau minéral est écologique et économique en termes de matières premières car il est constitué à 80 % d’air renfermé dans des milliers de cellules et les parties pleines ne représentent que 20 % du volume, ce qui le rend très léger.
Dénué de Composés Organiques Volatiles (COV), il est certifié Excell Zone Verte. L’analyse du cycle de vie des systèmes constructifs Xella fait ressortir son haut niveau de qualité environnementale à tous les stades de son existence (fabrication, transport, mise en œuvre, vie de l’ouvrage, destruction).
Les performances environnementales des solutions constructives Xella sont également validées par des FDES (Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire).
Une solution bas carbone
Parce qu’elles sont fabriquées à partir de matières premières naturelles, les solutions constructives Xella permettent de réduire l’empreinte carbone de la production, de limiter l’extraction des ressources et s’intègrent parfaitement dans le concept d’économie circulaire.
En effet, le procédé de fabrication du béton cellulaire Xella, qui nécessite peu de matières premières, consomme entre 60 et 70 % d’énergie en moins que d’autres matériaux de construction usuels.
Les autoclaves qui servent à durcir les blocs sont particu- lièrement peu énergivores, et tous les déchets de béton cellulaire peuvent être recyclés, broyés et réutilisés en production à la place du sable. C’est ainsi que près de 25% des matières premières sont d’origine revalorisées.
Les produits Xella contribuent à l’efficacité énergétique des bâtiments et à construire de manière décarbonée. Ils entrent dans la RE2020 qui vise la baisse de la consommation énergétique des constructions neuves et la réduction des émissions de carbone tout au long du processus de construction.
Ils accompagnent les évolutions du secteur du bâtiment en termes de développement durable et d’engagement écologique.