Un dictionnaire de données pour l’industrie du béton ?
En 2015, l’industrie du béton, portée par la FIB et le Cerib, s’est lancée dans un travail d’exploration du BIM afin d’ « inscrire la numérisation dans la construction ». Des travaux qui aboutissent aujourd’hui à la constitution d’un premier « dictionnaire de données ». Ce rapport d’une trentaine de pages, qui vient d’être publié, a pour objectif d’exposer la compréhension du « BIM sémantique » par l’industrie du béton, qui s’attache à la qualification des objets, en vue d’être utilisée dans des maquettes numériques.
« Il constitue avant tout un état de compréhension de l’impact du numérique et du BIM sur une filière industrielle de la construction et la manière dont celle-ci s’est emparée du sujet pour en faire un projet collectif de développement et d’innovation », explique le Cerib, précisant que ce document permettra à tous les acteurs d’être « plus efficaces et de mieux échanger pour rationnaliser toutes les étapes de la construction ».
Les premiers travaux ont débuté autour du développement d’objets BIM, « calqués sur les habitudes de descriptions des produits par les industriels dans leurs catalogues », note le Cerib. Et c’est donc à partir de ces éléments qu’a été développée la base de données d’objets génériques BIM de l’Industrie du Béton : la « BDD BIM G.IB ».
Le document présente désormais le catalogue d’objets BIM de l’Industrie du Béton et la classification actuelle des produits en béton préfabriqués, tels que disponibles dans la base de données d’objets génériques BIM de l’industrie du béton (17 familles contenant une quarantaine de sous-familles) « comme une manière de ranger des livres dans un bibliothèque », souligne le Cerib.
« Ces travaux mettent en évidence la nécessité de partager avec tous les professionnels de la construction leur gestion et de mutualiser leur utilisation »,commente t-il avant de conclure : «dans un contexte où les nouvelles exigences environnementales complexifient les analyses techniques, la mise à disposition de bases de données objets s’avère aujourd’hui encore plus indispensable ».
Pour lire le rapport dans son intégralité, c'est ici.
Marie Gérald
Photo de Une : ©FIB