En France comme à l’international, Testo connaît une belle croissance. En 2017, son chiffre d’affaires s’est élevé à près de 300 millions d’euros dont 16,5 millions sur le territoire national (+ 10%). La secret du succès ? « Innovation, innovation, innovation », nous confie Ariane Liberatore, Directrice des ventes – Europe.

Elle explique en effet que le groupe consacre 10% de son chiffre d’affaires à la R&D (Recherche et Développement) et que 200 ingénieurs travaillent au déploiement de solutions toujours plus novatrices.

« La durée de vie des produits est d’environ 8 ans. Sans nouveauté-produit, ça devient compliqué. On a donc cette nécessité d’apporter de l’innovation à travers le renouvellement de nos gammes ou le lancement de nouvelles gammes liées à de nouvelles grandeurs », souligne Christophe Heil, co-gérant de Testo.

Si le groupe puise ses origines en Forêt Noire, il compte aujourd’hui 4 sites en Allemagne, 33 filiales dans 25 pays et 2 800 employés à travers le monde. Il s’appuie également sur 80 partenaires commerciaux sur tous les continents.

Rendre l’analyse de combustion toujours plus « intelligente »

Testo présente aujourd’hui une nouvelle gamme d’i-analyseurs de combustion, à savoir testo 300. Trois modèles sont disponibles : testo 300 Initial, testo 300 LL (Long Life) Advanced et testo 300 LL Premium.

En volume comme en chiffre d’affaires, ce lancement « est stratégique », dit M. Heil. Le public visé ? Les artisans chauffagistes, les prestataires de services, les exploitants de chauffage et les fabricants de chaudière. L’idée est d’atteindre un maximum de clients à travers la distribution, c’est là « un enjeu primordial ».

testo 300 se distingue notamment de par son écran tactile de 5’’ HD. Il offre une commande intuitive : accès direct aux menus déjà programmés, fonction zoom, balayage des pages d’un simple geste…

Une grande attention a été accordée à la connectivité de l’appareil. Quelques gestes suffisent pour créer et envoyer des protocoles de mesure par e-mail via WiFI comme l’attestation d’entretien. Une fois intégrées, les données clients sont mémorisées et peuvent être transférées directement sur les logiciels métiers. Les valeurs mesurées peuvent être imprimées de n’importe quel endroit via l’imprimante Bluetooth 0554 0621. En effet, il n’est plus nécessaire de sortir l’imprimante de la mallette pour pouvoir imprimer. 

Il est également possible de créer et d’envoyer des rapports de mesure dès la fin de l’intervention. Le professionnel peut y inclure les coordonnées et le logo de l’entreprise, ajouter des informations sur le client et son installation ou encore faire signer le client sur site. Et cerise sur le gâteau, comme un smartphone, la gamme testo 300 permet de prendre des photos !  

Faciliter le quotidien des professionnels

La gamme testo 300 se veut robuste ! Ariane Liberatore n’a d’ailleurs pas hésité à cogner un des analyseurs contre une rambarde pour démontrer sa robustesse. L’écran, placé en retrait, est protégé par un film de protection spécial amovible. 4 aimants avec revêtement caoutchouc sécurisent la fixation de l’appareil tandis qu’un boîtier vissé offre une stabilité supplémentaire.

Des capteurs d’une durée de vie de jusqu’à 6 ans permettent un usage intensif. La mesure du CO est automatiquement diluée avec de l’air frais, ce qui permet de mesurer sans précaution, même à des valeurs de fumées extrêmes.

L’utilisateur peut changer lui-même les cellules de l’analyseur. Et le mode « veille » permet au professionnel de ne pas avoir à calibrer l’appareil avant chaque utilisation. En cas de calibrage, l’opération peut-être effectuée avec la sonde en place.

Les i-analyseurs de combustion testo peuvent être équipés de sondes polyvalentes à changement rapide. Grâce au connecteur universel / USB-C testo, plusieurs sondes peuvent être connectées. « Comme auparavant, plusieurs cannes de sonde peuvent être facilement clipsées sur la poignée multifonction », précise Testo.

L’i-analyseur présente une autonomie de 10h. Il peut mémoriser près d’un million de données. Son prix ? A partir de 1134 € HT.

Sa commercialisation a d’ores et déjà débuté. Christophe Heil précise : « La commercialisation est prévue à travers un réseau de partenaires distributeurs que l’on commence à former et que l’on va continuer à former ». « Le regroupement des forces d’un fabricant et d’un distributeur devrait permettre d’atteindre nos objectifs ». Confiant, il déclare : « Il n’y a pas de raison que ce type d’appareil ne soit pas un succès pour nous ».

Rose Colombel
Photo de une : ©Testo