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Paris : le projet d'aménagement des Halles adopté

Publié le 07 avril 2009

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Le Conseil de Paris a voté hier le projet d'aménagement du quartier des Halles, dont l'achèvement est prévu en 2016 et d'un coût estimé à 760 millions d'euros, dont 500 millions environ à la charge de la mairie.
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L'équipe du maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a fait un certain nombre de concessions aux demandes de l'UMP, notamment sur l'aménagement d'un jardin public. Ainsi, tous les groupes ont voté pour, à l'exception des Verts qui se sont abstenus. Le maire du premier arrondissement Jean-François Legaret (UMP), directement concerné par le projet, a souligné l'obligation d'avancer et que la concertation a abouti sur l'essentiel.

En raison de la crise économique, les Verts avaient en effet réclamé un recentrage sur les questions de transport, rejetant l'aspect commercial du projet. Le financement des opérations, qui comprendront une Canopée pour remplacer l'ancien Forum dont les accès seront modifiés et la gare modernisée, a suscité beaucoup d'interrogations au sein des groupes en raison de la crise.

Sylvain Garel, pour les Verts, a critiqué la partie commerciale et esthétique du projet, estimant qu' « elle ne constituait pas une priorité absolue par rapport au logement social et aux transports en commun ». Concernant le coût du projet, Jean-François Lamour (UMP) a souligné pour sa part que 300 millions d'euros environ sont attendus des partenaires financiers, Unibail, la Région, le STIF (syndicat des Transports d'Ile-de-France) et la RATP, « que le contexte économique va rendre prudents ». Il a relevé que le montant à la charge de la mairie a plus que doublé par rapport à une estimation faite « il n'y a pas si longtemps ».

Anne Hidalgo, adjointe au maire de Paris chargée de l'urbanisme, a affirmé qu' « il faut attaquer l'ensemble car tout se tient ». Bertrand Delanoë a jugé que l'investissement « est une des réponses à la crise », relevant que « la moitié du coût total de l'opération correspondait aux dépenses obligées liées aux normes de sécurité ». Avant de conclure « la dynamique d'une ville c'est l'emploi ».

Bruno Poulard (source AFP, Reuters)

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