La loi sur la transition énergétique ajustée pour protéger le bâti non traditionnel
En effet, l’association, à l’instar de l’Académie des beaux-arts, craignait que les édifices anciens soumis à des travaux d’isolation par l’extérieur (et notamment des ravalements de façade) ne soient complètement défigurés.
« J’ai demandé à mes services d’ajuster quelques aspects rédactionnels par la concertation en vue de maintenir l’ambition du texte tout en explicitant les dispositions d’application », écrit Ségolène Royal en réponse à ces inquiétudes.
Un nouveau décret pour mettre tout le monde d’accord
Un travail mené conjointement par les associations et les ministères de la Culture et de l’Environnement a finalement permis de revoir le décret prévu et de l’adapter afin de « mieux concilier les exigences de la rénovation énergétique et de la protection du patrimoine bâti », comme l’explique la ministre.C’est ainsi qu’un nouveau projet de décret a vu le jour, excluant de son champ d’application « les façades qui ne sont pas constituées de briques industrielles, de blocs béton industriels ou assimilés, de béton banché ou de bardages métalliques ».
« Les bâtiments relevant du label "XXème siècle" relevant de la loi Création, Architecture et Patrimoine du 7 juillet 2016 sont également exclus du champ d’application de l’obligation », précise Ségolène Royal, avant de conclure qu’« il importe d’engager dès à présente des opérations de rénovation énergétique du bâti ancien afin de conjuguer conjointement la transition énergétique et la valorisation de nos richesses patrimoniales ».
F.C (avec AFP)
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