Ce squatter qui donne des cours de droit
Alors que la supercherie dure maintenant depuis près d'un mois, le spolié se retrouve sans domicile : "J'ai mes vêtements, mes meubles, de la vaisselle à l'intérieur... Je suis à la rue. Je suis hébergé dans ma famille à Mont-de-Marsan. C'est aberrant ! Je continue à payer le loyer et les factures et je n'ai pas de boulot en ce moment", déplore-t-il.
Le squatter donne des leçons
Et ce n'est pas faute d'avoir essayé de déloger le squatter, qui s'estime lui... dans son droit ! Mercredi dernier en effet, le propriétaire, le locataire et la police sont aller lui rendre visite. Ce dernier s'est permis de leur dispenser un petit cours de droit. "Il nous a dit que passé un délai de 48 heures, la loi interdit l'expulsion de quiconque occupe illégalement un logement. Il savait que la police ne ferait rien", a déclaré le propriétaire de l'appartement, Jean-Marc Ponsard.
Celui-ci a saisi le préfet, seul habilité à forcer le squatter à quitter les lieux. Et ce grâce à une disposition datant de 2007 eat l'article 6L dit "amendement anti-squat". La mise en demeure est assortie d'un délai d'exécution qui ne peut être inférieur à vingt-quatre heures. "Faut espérer que ça marche. Au moins pour que ça n'arrive pas à d'autres personnes", a déclaré Dan.
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Laurent Perrin (source : LaDepeche.fr)