Éolien : 1 500 mégawatts raccordés en France en 2016
Un bilan particulièrement positif, donc, qui doit beaucoup à la « relative stabilité de la réglementation » et à la simplification de la législation. En parallèle, la disparition de la règle « des 5 mâts », qui obligeait à installer au moins 5 machines par parc, et la suppression des zones de développement de l’éolien, ont également beaucoup profité au développement de la filière.
De même, elle a pu s’appuyer sur une accélération des investissements sur le réseau électrique, rendus possibles par une meilleure visibilité de la part des professionnels concernés.
L’objectif 2023 en ligne de mire
Avec ce développement sans précédent, Olivier Pérot se veut optimiste quant aux objectifs fixés par la France, qui visent l’installation de 12 000 MW d’éolien terrestre en 2018 et entre 21 800 et 26 000 MW cinq ans plus tard. « Pour la première fois, on est sur la trajectoire », commente le président de France énergie éolienne.« On a franchi un cap qui devrait être confirmé en 2017 », poursuit-il, espérant que l’effort de simplification se poursuivra cette année et qu’« un meilleur traitement des recours » contre les projets soit mis en place.
2017 sera néanmoins jalonnée de nombreux challenges pour les professionnels de l’éolien, à l’instar d’une rémunération des petits parcs éoliens terrestres par l’Etat de 72 euros par mégawatheure, contre les 76 euros espérés par la filière. Un appel d’offre pour les grands projets sera également lancé dans les mois à venir, bien qu’aucun détail n’ait pour l’heure été communiqué à ce sujet.
F.C (avec AFP)
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