Les industriels de la préfabrication assistent parfois à l'apparition d'efflorescences sur leurs pièces en béton. Bien qu'elles ne l'endommagent pas, elles en altèrent l'esthétisme. Pour pallier à ce phénomène, Chryso complète sa gamme avec le Pareflo 10, un agent réducteur d'efflorescences à fonction hydrofuge.
Les efflorescences sont constituées par des dépôts cristallins de sels solubles dans l'eau qui apparaissent à la surface des pièces en béton. Si les efflorescences sont difficiles à prévoir, elles apparaissent généralement dans les environnements humides ou lorsque les conditions météorologiques sont défavorables. On distingue deux types d'efflorescences : les primaires et les secondaires. Les premières affectent les bétons à jeune âge et sont liées à la migration des ions calcium, qui, profitant de l'évaporation de l'eau, se rendent à la surface du béton pour y cristalliser au contact de l'air et y former un dépôt blanchâtre. Les secondes dépendent quant à elles des conditions extérieures auxquelles sont exposées les pièces en béton. Lorsque de l'eau exogène au béton (forte humidité, pluie...) s'y infiltre par capillarité, elle y dissout de la chaux.
Pareflo 10 semble une solution pérenne pour limiter l'apparition de ces efflorescences. En effet, ce nouveau produit réagit avec la matrice cimentaire en créant un réseau polymérique qui vient obstruer les vides capillaires, évitant ainsi la cristallisation des ions calcium au contact de l'air. Ce nouveau produit présente en outre une propriété hydrofuge, qui permet de réduire notablement l'absorption capillaire. Par sa double fonction, il est efficace et adapté pour les applications en préfabrication légère : appuis de fenêtre, margelles, dalles, blocs, pavés, tuiles... Il préserve toutes les qualités esthétiques des bétons secs, poreux, colorés, pressés ou extrudés, qui sont souvent soumis à l'apparition d'efflorescences. L'homogénéité de la teinte des bétons en particulier est garantie par les actions conjuguées de la réduction des efflorescences et de l'hydrofugation.
Laurent Perrin