Les résultats performants et le cap franchi des 10.000 maisons vendues est dû "à la poursuite du développement externe" et à "la progression significative des ventes de la marque Maison Phénix, en hausse de plus de 10%", assure le président Roland Germain. Malgré la vitalité du marché, Geoxia annonce une baisse d'environ 10% pour 2008, sur la base du ralentissement de l'activité relevée en fin d'année 2007.

Si "l'intérêt des ménages pour les logements neufs restent vifs", a expliqué M. Germain, la situation économique générale, "perte du pouvoir d'achat et ralentissement de la croissance", et le resserrement des conditions de crédits des banques font envisager une activité moins soutenue en 2008. Les acquéreurs prennent plus de temps avant de se lancer dans un projet de construction. "Là où il fallait un ou deux rendez-vous avec les commerciaux, on est passé à trois/quatre", a précisé M. Germain.

Ce phénomène d'attente est récent et lié au fait que les banques prêtent moins facilement et sont plus difficiles sur les conditions qui doivent être désormais scrupuleusement respectées. Les maisons Phénix par exemple sont assemblées à partir d'éléments pré-construits industriellement, permettant ainsi des délais de réalisation beaucoup plus courts. Un plus pour les acquéreurs, estime Geoxia.

Avec trois unités industrielles en France et des équipes d'assembleurs spécialistes, Geoxia veut développer des maisons bâties selon un "process semi-industrialisé" maîtrisé. "C'est l'avenir", selon M. Germain, pour "répondre à la pénurie de main d'œuvre qui n'est pas prête d'être réglée et aux problèmes de qualification des ouvriers".

Pour autant, les considérations d'économie et de développement durable ne sont pas oubliées par le groupe. Ainsi, Geoxia vient de lancer "la maison du bon sens", construite en bois sur une armature en acier, une maison "eco-respectueuse" qui consommera moins de 50kwh/m2/an.