Plates-formes sur mâts pour la démolition de cheminées
Installées à 50 m et 60 m de hauteur sur les plates-formes, les robots de démolition ont démantelé les cheminées en faisant tomber les briques à l’intérieur du conduit. Pour l’évacuation progressive des gravats, une ouverture a été pratiquée à la base des cheminées. Chaque cheminée a ainsi donné pas moins de 400 m3, soit 800 tonnes de briques.
Dans les années 70, l'une des trois cheminées de Cataroux est mise à l'arrêt. Celle des Carmes fonctionnera jusqu'en 1990. Ce sont ces deux cheminées en briques hautes respectivement de 65 m et 50m, qui viennent de disparaître du paysage clermontois, la dernière visite de sécurité ayant révélé une fragilisation de la structure des cheminées à l'arrêt : fissurations, éclats de briques, délitement.
Construites au début des années 20, en pleine période de développement industriel, les quatre cheminées Michelin - une aux Carmes, les trois autres sur le site voisin de Cataroux - faisaient partie de l'histoire clermontoise. Deux d'entre elles viennent de disparaître en une quinzaine de jours. Larges d’une base de 5,50 m de diamètre et d’un sommet de 3,50 m de diamètre, ces deux cheminées étaient couronnées d’une dalle circulaire d’un poids de 5 tonnes pour protéger l’intérieur des conduits. Les travaux de démolition ont donc commencé par la dépose de ces dalles à l’aide d’une grue de 200 tonnes.
Laurent Perrin