Quand la sécurité devient un enjeu essentiel au développement financier des sociétés en présence sur le marché des portes de garage résidentielles, les phénomènes de distorsion de l'information apparaissent et les discours tenus tendent à instaurer comme règle d'arbitrage une classification appauvrissant les tests anti-intrusion. « La procédure diffusée par TTZ consiste en un niveau de qualification spécifique dédié aux seules portes de garage contrairement à la norme européenne ENV 1627 qui s'applique à tous les types d'ouverture et prend en compte tous les éléments de façade (portes d'entrée, fenêtres, ... ...) selon plusieurs qualifications en matière de résistance à l'effraction » déclare Gérard Desmet, directeur général de Crawford - Normstahl France.

« Nous observons également que les outils et critères d'intrusion sont plus restreints lors d'un test TTZ que lors d'un test de certification WK2. Les tentatives d'effraction dites « dynamiques » n'existent pas pour le test TTZ et aucune exigence n'apparaît dans le test statique pour les points de fermeture, les rails et aux extrémités de tablier » analyse Gérald Desmet. Autre élément important : il n'existe pas de pré-test pour TTZ, ce qui ne favorise pas l'élaboration d'un véritable plan d'attaque comme pour le test WK2 !

La directive TTZ (certifiée TÜV Nord) est un test réalisé à titre privé. Il n'est pas reconnu par un organisme indépendant contrairement à la classe de résistance à l'effraction 2 (WK2) répondant à la norme européenne ENV 1627-1630. « En conclusion du rapport établi par l'institut indépendant SKG (en décembre dernier) il est clairement écrit que le niveau de résistance à l'intrusion de la TTZ est inférieur à la classe 2 de la norme européenne et qu'en conclusion, les résultats des tests réalisés en concordance avec les recommandation TTZ ne peuvent bénéficier d'une certification compatible avec la norme ENV 1627-1630 » et de ce fait ne peut faire appel à la prime fiscale de €690, conclut le directeur de Crawford - Normstahl.

Bruno Poulard