Avec « PURE », PUM renforce ses engagements environnementaux
Pourquoi PUM a pris l'initiative de lancer le programme PURE ?
Charlotte Camoin : Nous avons la conviction que les entreprises qui combinent durabilité et impact positif sur la société seront les leaders de demain. Ainsi, quand nous sommes rentrés un peu plus profondément dans le sujet et que nous avons vu que notre secteur était à la recherche de solutions, car c’est l'écosystème entier qui est amené à faire un virage RSE important, nous, en tant que négoce-partenaire, nous nous sommes rendus compte que nous étions idéalement positionnés pour relier ces énergies. Chez PUM, nous pensons que si l’on travaille tous ensemble, et que la démarche est collective, les résultats seront d’autant plus efficaces.
Quelle a été votre démarche ?
C.C: Notre première démarche a été d’interroger nos fournisseurs sur leur propres démarches grâce à un questionnaire très précis. 80% de nos fournisseurs nous ont confirmé leur volonté d’avancer à nos côtés dans cette démarche d’achats responsables : innovation de produits éco responsables, mise en avant du taux de matière recyclée dans les produits, emballages… Il ne s’agit pas uniquement de réduire l’impact carbone, c’est beaucoup plus large. Tout l’écosystème est concerné, nous en avons conscience et nous agissons en conséquence.
Actuellement, les déchets collectés sont transformés en électricité pour alimenter les réseaux de chaleur urbain. Peut-on imaginer demain que cette énergie obtenue serve aux agences PUM ?
C.C : Aujourd'hui, ce qui est sûr, c'est que l’on s'associe avec des partenaires dont on est certain de la traçabilité de la seconde vie des déchets. Par exemple, sur la partie gobelets et papiers, dont on est en plein déploiement avec RECYGO, nous sommes actuellement en train d'équiper nos 210 agences pour leur recyclage. Nous avons vu leur approche complète, et nous savons que la gestion du polystyrène du gobelet est un vrai casse tête pour le recyclage. Recygo a la force vive de Suez, et ce dernier s'engage à transformer ces gobelets en misant sur leur potentiel énergétique, donc à savoir 1 kg de gobelets équivaut à un peu près 1,4 litres de pétrole. C’est cette énergie qui est transformée en électricité et en chaleur pour alimenter les réseaux de chauffage urbain. Mais effectivement si un jour nous pouvions arriver à être autosuffisant ce serait formidable, mais nous n'y sommes pas encore.
Les produits distribués par PUM contiennent-ils de la matière recyclée ?
C.C : Suite à notre questionnaire envoyé auprès de nos fournisseurs, nous avons compris que certains d’entre eux avaient déjà des démarches éco-responsables. Alors, nous nous sommes dits que nous allions créer une sorte de “Yuka” des produits PUM pour aider le client final à identifier les produits plus responsables. Nous avons déjà 145 produits identifiés dans notre catalogue, et sur ce dernier on peut retrouver une jauge. Cette jauge nous a servi à classer les produits en catégorie A, B, C, D pour la matière recyclée, sachant que le niveau A est à 75% et le niveau D à moins de 25%. Cette initiative était une de nos premières actions en faveur de l’environnement, et du recyclage, qui nous tenait à cœur. Nous pensons sincèrement que c’est notre rôle de fournir ce genre d'information et d'encourager les fournisseurs à identifier ces produits là.
En quoi PUM participe t-elle aux réglementations en cours et à venir, notamment dans le cadre de la loi Climat et Résilience ?
C.C: Nous participons déjà en proposant un accès gratuit à nos 17 bennes de recyclage des matériaux de synthèse. Ce service est pour nous un engagement, déjà auprès de nos clients mais aussi pour la planète. C'est important pour PUM de faciliter l'accès au recyclage de nos matières car nous voulons que les déviances qui peuvent être liées parfois au bâtiment, c’est-à-dire les décharges sauvages ou les produits enterrés par exemple, soient évités. Nous avons également équipé une cinquantaine d’agences de Big Bags « PUM Collecte » en vente pour équiper les chantiers de nos clients. Ensuite, quand la crise du COVID est arrivée, là nous nous sommes posés la question du recyclage des masques. Notre objectif est donc, d’ici la fin de l’année, de permettre le recyclage d’environ 300 000 masques par an, en collaboration avec Lyreco et grâce à nos 140 points de collecte.
Marie Gérald
Photo de Une : PUM.