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Risque inondation : le fonds Barnier au secours du bâti individuel

Publié le 03 octobre 2024

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À l’occasion du salon Batimat, l’Agence Qualité Construction (AQC) et le Centre européen de prévention du risque inondation (CEPRI) organisaient une conférence portant sur la vulnérabilité du bâti individuel face au risque inondation. Le point sur les grandes lignes.
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Alors qu’en 2021, 2 600 communes françaises étaient touchées par des inondations, le Centre européen de prévention du risque inondation (CEPRI) et l’Agence Qualité Construction (AQC) sont revenus sur les aides spécifiques.

En introduction, les deux intervenants ont rappelé qu’1 Français sur 4 est exposé au risque inondation, et que 14 milliards d’euros ont été consacrés aux indemnisations entre 1995 et 2019. Sur la période 2020 à 2050, France Assureurs prévoit même 50 milliards d’euros d’indemnisations.

En effet, les inondations représentent le risque majeur en France, que ce soit en raison de débordements de cours d’eau, de ruissellement, de remontées des nappes, ou de submersion marine.

Parmi les leviers de prévention : l’aménagement du territoire, la culture du risque, la protection collective, ou encore l’adaptation individuelle.

L’objectif principal : inciter les particuliers à engager des travaux d’adaptation pour réduire la vulnérabilité des maisons individuelles à ce risque.

 

Des fonds dédiés aux communes à risques

 

Pour cela, il existe le fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPNRM), dit « fonds Barnier », du nom de l’actuel Premier ministre.

Pour qu’un particulier puisse en bénéficier, la commune où il habite doit être dotée d’un plan de prévention des risques d’inondations (PPRI), ou alors bénéficier d’un programme d’actions et de prévention du risque inondation (PAPI).

Le premier permet de bénéficier de travaux financés à 80 % dans la limite de 36 000 € (pour des travaux limités à 10 % de la valeur vénale du bien), et le second de financer des travaux à hauteur de 80 % dans la limite de 36 000 € (et de 50 % de la valeur vénale du bien).

 

Un problème de reste à charge

 

Malgré ces aides, le CEPRI et l’AQC soulignent que ces travaux d’adaptation sont difficiles à financer pour les ménages, avec un reste à charge de 20 % qui reste conséquent.

Des pistes sont donc encore à explorer pour réduire ce reste à charge. De même que pour former les conseillers France Rénov’ et les Accompagnateurs Rénov’ à ce risque, et accompagner la montée en compétences des artisans sur le sujet.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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