Les opposants au terminal méthanier du Verdon défilent à Bordeaux
Environ 650 personnes, selon la police, plus
de 1.500 d'après les organisateurs, ont manifesté samedi à Bordeaux contre
l'implantation d'un terminal méthanier au Verdon-sur-mer, à l'embouchure de
l'estuaire de la Gironde.
de 1.500 d'après les organisateurs, ont manifesté samedi à Bordeaux contre
l'implantation d'un terminal méthanier au Verdon-sur-mer, à l'embouchure de
l'estuaire de la Gironde.
Riverains, militants écologistes, élus locaux de droite comme de gauche ont
dénoncé ce projet industriel classé Seveso II porté par le groupe néerlandais
4Gas, dont la mise en service est envisagée à l'horizon 2014.
Egalement présent dans le cortège, José Bové a fustigé un projet
"insensé" qui n'aurait qu'"un objectif spéculatif et financier".
"On va détruire une zone classée pour faire de l'argent" avec une
installation qui représente "un risque humain et un risque pour
l'environnement", a-t-il déclaré.
Laurent Perrin (source AFP)
"Ce projet doit être retiré. Que Jean-Louis Borloo le dise clairement", a demandé José Bové. La préfecture de Gironde a recalé en décembre le dossier présenté par 4Gas mais l'entreprise a, depuis, fait part de son intention de poursuivre le projet. Ce projet industriel comprend la construction de deux cuves de gaz liquéfié de 165.000 m3 - 80 m de diamètre pour 45 m de haut -, d'une unité de regazéification, d'une usine de cogénération et d'une torche de 25 m.
| La directive SEVESO 2 vise les établissements potentiellement dangereux au travers d'une liste d'activités et de substances associées à des seuils de classement. Elle définit deux catégories d'entreprises en fonction de la quantité de substances dangereuses présentes. Les entreprises mettant en œuvre les plus grandes quantités de substances dangereuses, dites "SEVESO 2 seuils hauts", font l'objet d'une attention particulière de l'Etat. Les entreprises dites "SEVESO 2 seuils bas" ont des contraintes moindres mais doivent élaborer une politique de prévention des accidents majeurs. |
Laurent Perrin (source AFP)
