Energies marines : des fermes pilotes avant les projets commerciaux
Mais pour qu’une filière nationale se développe de façon efficace, il faudrait disposer de fermes pilotes composées de plusieurs machines. Idéalement « d’ici à 2016 pour l’hydrolien et 2017 pour les autres technologies : éolien flottant, houlomoteur, et énergie thermique des mers ».
S’assurer de la viabilité des projets
Ces fermes permettraient aux professionnels de s’assurer de la viabilité technique et économique des installations avant de s’engager dans des projets commerciaux de plus grande envergure. « Ces projets pilotes n’attendent plus que le lancement des dispositifs de soutien annoncés en février dernier par la Ministre Delphine Batho à l’occasion d’un déplacement à Cherbourg », commente le SER.
Pour entrer dans la phase commerciale dès 2020, cette préparation doit aider, avec la rédaction d’une feuille de route, à « anticiper autant que possible les problématiques liées à l’identification de zones propices au déploiement des différentes technologies, à la concertation avec les autres acteurs concernés, au raccordement des parcs, etc ».
Créer une instance de concertation
A l’attention des pouvoirs publics, le rapport préconise de lancer l’Appel à Manifestation d’Intérêt pour des « briques technologiques », annoncé en février dernier. Mais aussi de mettre en place « sans délais » un mécanisme de soutien financier adapté aux fermes pilotes.
Et enfin de créer un Comité National d’orientation des énergies marines, instance de concertation et d’orientation, constitué de l’ensemble des acteurs concernés : Etat, ADEME, CGI, RTE, SER, etc. qui pourra s’atteler à la partie commerciale des projets potentiellement réalisables.
LP
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