"Vornado ne veut plus faire affaire avec Wal-Mart", a-t-on déclaré au New York City Central Labor Council (NYCCLC), qui fédère au niveau de la ville les syndicats affiliés à la centrale AFL-CIO.

Joint par l'AFP, le promoteur américain n'a ni confirmé ni démenti. "Nous n'avons pas commenté, il n'y a rien à ajouter", a indiqué une porte-parole.

Sur son site internet, Vornado Realty Trust, coté à Wall Street, revendique, entre autres, l'exploitation de 56 centres commerciaux sur la côté nord-est et à Porto-Rico, et il affiche le nom de Wal-Mart parmi ses gros clients du secteur de la distribution.

Même si Vornado attend encore la réponse à sa candidature à un permis de construire dans le Queens, la polémique n'a cessé d'enfler depuis quelques mois lorsque le nom du géant de la distribution est apparu associé à ce nouveau projet de centre commercial.

Le monde syndical new-yorkais a très vite exprimé son opposition à la venue de Wal-Mart, réputé autant pour ses bas prix que pour son refus de toute syndicalisation de ses employés. Le groupe vient d'ailleurs d'annoncer la fermeture, au Québec, du premier magasin où s'exprimait une représentation syndicale.

"Le message envoyé à Wal-Mart est simple: New York est un client difficile et si vous voulez faire affaire avec nous, il faut faire le ménage dans vos pratiques", a écrit jeudi dans un communiqué Brian McLaughlin, président du NYCCLC.