USA: les reventes de logements baissent en juillet (-2,6% à 7,16 M
Les reventes ont cependant atteint en juillet le 3e niveau plus élevé jamais enregistré par la NAR, a souligné David Lereah, le chef économiste du groupement. "C'est un nombre élevé, sous n'importe quel angle, et l'immobilier continue de stimuler l'ensemble de l'économie", a-t-il ajouté. Cet engouement pour l'immobilier se reflète dans les prix. Le prix médian d'un logement revendu se situait à 218.000 dollars en juillet, soit 14,1% de plus qu'en juillet 2004.
Les zones connaissant les plus fortes progressions de prix semblent se déplacer d'un quartier à l'autre, pour toucher les quartiers moins chers tandis que la hausse se ralentit dans les zones ayant connu la plus forte appréciation, a noté M. Lereah.
Une modération des prix est cependant envisageable à l'avenir. "Certains signes montrent que le secteur immobilier commence à se refroidir", a estimé Stephen Stanley, chef économiste chez RBS Greenwich Capital. Fin juillet, il y avait 2,75 millions de logements à revendre aux Etats-Unis. Ce parc nécessiterait 4,6 mois pour être écoulé au rythme des ventes de juillet, selon la NAR.
C'est le niveau le plus élevé depuis mai 1988. "De l'air commence à sortir du ballon. Les stocks commencent à grossir", ce qui pourrait rééquilibrer l'offre et la demande et ainsi réduire la pression sur les prix, a souligné M. Lereah. Mais par ailleurs il reste toujours très avantageux d'emprunter. Le taux moyen pour un prêt à 30 ans était de 5,70% en juillet contre 5,58% en juin, et 6,06% en juillet 2004, rappelle la NAR.
"Avec un niveau record de demandes de prêts immobiliers en juillet et des coûts d'emprunt toujours en dessous de 6%, le rythme des reventes devrait rester robuste au moins jusqu'à la fin de l'été", estime M. Stanley.