Son arène privée de bulle, Nîmes abandonne la feria de Primavera
Le choc thermique, crée par la différence de température à l'intérieur et l'extérieur de la bulle, ainsi que les ruissellements d'eau dus au chauffage, portaient préjudice aux pierres de l'édifice.
La Direction régionale des affaires culturelles avait recommandé depuis deux ans à la municipalité de renoncer à cette structure, dont l'installation coûtait la bagatelle de 1,5 million d'euros chaque année. "L'amphitéâtre est malade, il va falloir faire des travaux pour faire face à des problèmes d'affaissement", a souligné M. Fournier, en admettant un "pincement au coeur", ressenti par tous les Nîmois, selon lui.
Créée en 1988 autour de la prouesse technologique que constituait cette bulle, la feria de Primavera, la plus récente des manifestations tauromachiques de Nîmes, était notamment réputée pour donner une chance aux jeunes novilleros ou apprentis toreros.