Scandale des fausses normes antisismiques au Japon: l'enquête s'élargit
Ce scandale a éclaté en novembre dernier lorsqu'un architecte réputé, Hidetsugu Aneha, a reconnu avoir falsifié les données antisismiques de résidences et d'hôtels dans le but de "casser les coûts de construction". Le ministère de la Construction a confirmé mercredi l'implication d'un deuxième cabinet d'architectes dans cette affaire qui a un énorme retentissement compte tenu de la fréquence des tremblements de terre au Japon. Selon le ministère, le bureau d'architecture "Something", basée à Fukuoka (sud du Japon), a falsifié les données sismiques de trois ensembles résidentiels.
L'affaire éclabousse également des promoteurs immobiliers, des entrepreneurs et des sociétés chargées d'inspecter les édifices. Chaque jour apporte son lot de révélations sur de nouveaux immeubles défectueux, que des milliers de Japonais sont forcés de quitter. Les médias font leurs choux gras du scandale dans un pays qui enregistre 20% des séismes les plus violents de la planète et qui est considéré comme la référence mondiale en matière de constructions parasismiques.