M. Zunino détient 2,01% de la banque et M. Coppola 2,008%, selon le relevé de la Consob. Ces informations ont dopé le titre de la banque qui gagnait 1,57% à 15,95 euros à 17H10, après avoir déjà pris plus de 30% depuis le début de l'année.

Mediobanca détient des participations stratégiques dans de grands groupes comme l'assureur Generali ou le groupe d'édition et de médias RCS MediaGroup, qui édite le premier quotidien national, le Corriere della Sera.

Ces déclarations de participations ont été imposées par l'autorité boursière italienne qui souhaitait connaître les raisons de la flambée boursière qui a touché le titre Mediobanca ces dernières semaines. Les actionnaires franchissant le cap des 2% dans une société cotée doivent déclarer leur participation à la Consob.

Par ailleurs d'autres homme d'affaires spécialisés dans l'immobilier comme Giuseppe Statuto ou Stefano Ricucci ont ou ont eu récemment dans Mediobanca des participations inférieures à 2%, selon les quotidiens italiens.

Ce dernier aurait vendu l'ensemble de sa participation tandis que M. Statuto est crédité d'une part de 1% à 1,5% de Mediobanca, rapportent plusieurs journaux. Stefano Ricucci est par ailleurs à l'origine d'un raid boursier sur RCS MediaGroup dont il est devenu son premier actionnaire, avec 18,145%. Mediobanca et RCS sont contrôlés par des pactes d'actionnaires détenant respectivement 58% et 54,7% de leur capital mais ces pactes seraient dissous en cas d'OPA, leurs actionnaires retrouvant toute liberté de disposer de leurs titres.

En revanche, Banca Popolare di Lodi, réputée proche de ces hommes d'affaires, a annoncé détenir une participation quasiment nulle dans Mediobanca, démentant les affirmations du quotidien Il Messagero.