France: la construction a bien résisté en 2003, optimisme pour 2004
Dans le bâtiment, la production baisse de 1,5% en volume, soit un peu plus qu'en 2002. "Toutefois, mal orientées en début d'année, les mises en chantier de logements se redressent et finissent à un rythme très soutenu, qui place 2003 au deuxième rang des douze dernières années et permet d'anticiper une bonne année 2004", relève l'étude.
C'est la construction de logements collectifs qui a tiré les mises en chantiers à la hausse en 2003. Ceci s'explique notamment par le fait que les organismes HLM bénéficient de budgets adéquats et que la loi Urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 stimule l'investissement locatif. Par ailleurs, le logement collectif est dopé par le dispositif de Robien.
L'entretien-amélioration et la construction d'immeubles non résidentiels, en revanche, sont en baisse, malgré un mieux en fin d'année, souligne l'Insee.
Concernant les travaux publics, ils "croissent fortement", avec une production qui progresse en volume de 3,6%. Y contribuent les grands travaux en cours tels que le TGV-Est et l'accroissement des responsabilités des collectivités locales.
Pour l'emploi, 2003 est une meilleure année que 2002. Les effectifs augmentent, tant pour les salariés permanents que pour les intérimaires, relève l'institut.
La construction a été un des secteurs les plus dynamiques en terme de création d'emplois, avec une progression de 1,1% des effectifs des salariés permanents, tandis que dans le même temps le secteur de l'industrie, par exemple, accusait une baisse de 2,3%, ajoute l'Insee.