Commerce: le centre-ville a perdu en attractivité depuis 2004 (UCV)
Selon l'étude de l'UCV, 60% des enseignes dans les "métropoles" (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Strasbourg, Toulouse) estiment que la fréquentation a diminué en 2006 dans les centres-villes par rapport à 2004. Elles sont 50% à le penser dans les "grandes villes" (Angers, Annecy, Dijon, Clermond Ferrand, Grenoble, Le Havre, Metz, Moulins, Nancy, Orléans, Poitiers, St Etienne et Tours). Seule la capitale semble encore en bonne position, principalement grâce à l'afflux touristique. Ainsi, 58% des enseignes jugent que la fréquentation a augmenté à Paris en 2006 et 32% qu'elle a diminué. Les perturbations liées aux travaux et les difficultés croissantes de circulation sont évoquées pour expliquer les reculs de fréquentation dans les métropoles et les grandes villes.
L'attractivité commerciale (diversité de l'offre et des enseignes, présence de grandes enseignes, variété des prix, qualité des vitrines) est aussi en question, même à Paris. Ainsi, si entre 74% et 72% des enseignes parlaient d'une attractivité forte des centres villes en 2001 et 2004, l'année dernière, elles n'étaient que 5% à le penser dans les métropoles, 16% dans les grandes villes et 27% à Paris. L'UCV regroupe des enseignes de centre-ville, comme BHV, Fnac, Printemps, Galeries Lafayette, Bon Marché, C et A, Monoprix ou Virgin Megastore.