PARIS, 31 jan 2006 (AFP) - La croissance du secteur du bâtiment serait nulle en 2006 si la TVA sur les travaux d'entretien-rénovation était relevée, selon une étude de l'assureur-crédit français Euler Hermes parue mardi.
"La croissance de l'activité bâtiment sera faible ou nulle en volume et 1,7 milliards d'activité seront perdus", si le taux réduit de TVA dans le secteur est relevé à 15%, le taux minimal normal admis dans l'UE, détaille-t-elle. Le taux normal est de 19,6% en France.
Une partie "non négligeable" de l'activité entretien repasserait "au noir"
et des "petites entreprises du secteur, souvent insuffisamment gérées, vont en souffrir", selon l'étude.
Si la TVA réduite est maintenue, la croissance du secteur serait en revanche de 1,5% en volume.
Seule contre les 24 autres pays de l'UE, la Pologne avait mis lundi soir son veto à un accord européen permettant, par dérogation, des taux de TVA réduits sur une série de services, dont les travaux de rénovation de logement.