Un nouveau recours s'organise contre la LGV Bordeaux-Toulouse
« Nous avons mobilisé nos juristes. Nous sommes en ordre de marche », a indiqué à l'AFP le président de l'association, Daniel Delestre, qui a précisé que le recours contre le décret, paru au Journal officiel le 5 juin, sera déposé « d'ici un mois au plus tard ».
Pour l'association, « aucune réponse crédible n'est apportée au saccage écologique engendré, à la rentabilité socio-économique insuffisante du projet et à son financement incertain ». Des éléments « déjà dénoncés par la commission d'enquête publique », qui avait émis un avis défavorable, rappelle-t-elle.
L'exemple de la LGV Poitiers-Limoges
La Sepanso compte notamment s'appuyer sur « la récente jurisprudence du Conseil d'État » qui a annulé le 15 avril le décret qui, en 2015, avait déclaré d'utilité publique la LGV Poitiers-Limoges.
Plusieurs associations de riverains, opposées au projet, ont également promis qu'elles allaient multiplier les recours juridiques contre la déclaration d'utilité publique. Parallèlement, 140 personnes ont acheté collectivement un terrain sur le futur tracé pour retarder le processus d'expropriation.
La LGV Bordeaux-Toulouse doit mettre Toulouse à un peu plus de 3 heures de Paris, contre au moins 5h20 aujourd'hui.
Le coût des nouvelles lignes est estimé à 8,3 milliards d'euros, avec des hypothèses de mise en service en 2024 pour Bordeaux-Toulouse et en 2027 pour Bordeaux-Dax.
C.T (avec AFP)
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