Tramway de Bordeaux...
"Je crois que c'est un juste retour des choses après les efforts qui ont été fournis", a-t-il expliqué, remerciant au passage la communauté urbaine "d'avoir pris le risque d'être le pionnier". Alstom a été confronté à de nombreuses pannes techniques, notamment sur l'APS, depuis l'inauguration de la première ligne de tramway bordelais, en décembre 2003.
L'accord avec la CUB devrait être "finalisé dans les semaines à venir", a indiqué le président d'Alstom Transports se refusant à indiquer le montant de l'intéressement. Pour le président d'Alstom Transports, la technologie de l'APS est "maîtrisée", en voulant pour preuve d'avoir atteint "99% de taux de disponibilité fin 2005", comme l'imposait la CUB dans son projet de tramway.
La société a dépensé "plus de 10 millions d'euros" sur les six derniers mois pour améliorer le système et changer une partie du matériel, a-t-il précisé. Le système APS, qui permet par un rail central d'alimenter la rame en même temps qu'elle avance, pourrait intéresser les communes d'Angers, Reims, voire Orléans et Paris, selon M. Mellier. Alstom Transports est également en contact, a-t-il ajouté, avec les villes de Rome et Florence, en Italie, ainsi qu'avec Singapour et Kyoto (Japon).
Le président (PS) de la CUB Alain Rousset a estimé qu'"il est tout à fait normal que la communauté réclame des retombées alors qu'elle a été initiatrice du projet". Après une série de pannes, il avait menacé en juin de supprimer les tronçons du réseau utilisant l'APS pour revenir à une alimentation électrique classique, avec des pylônes et des câbles aériens. Le tramway de Bordeaux comprend trois lignes déjà mises en service sur près de 25 km, dont 10 km fonctionnant en APS.