La quarantaine de logements occupés, vacants depuis 2002, "se trouve dans la mire d'un dispositif" pour les adapter en logements sociaux si "le propriétaire les met en vente", a souligné Mme Croquette. Selon elle, le conseil municipal a voté en décembre un dispositif pour développer le logement social, qui ne représente que 15,5%-16% de l'habitat. Une enveloppe d'un montant de deux millions d'euros a été débloquée pour les propriétaires acceptant des dispositifs transformant l'habitat en logements sociaux. D'autres mesures en liaison avec les bailleurs sociaux et les associations de défense des sans-abris ont été prises, a indiqué Mme Croquette.

Par ailleurs, la mairie de Toulouse a redémarré l'examen de trois zones d'aménagement concerté (ZAC) pour un habitat permettant "la mixité sociale qui faisait partie du programme" du maire PS Pierre Cohen, selon Mme Croquette. Le 3 janvier, le Dal a "officialisé" l'occupation à Toulouse d'un ensemble composé de trois immeubles de trois étages, dont l'un squatté de longue date, situé à moins d'un kilomètre du centre-ville. "Ces logements vides doivent être réquisitionnés ou vendus par leur propriétaire privé à la mairie pour qu'elle en fasse des logements sociaux", avait réclamé Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole national du Dal, lors de sa venue à Toulouse. Les membres du Dal ont tendu deux banderoles sur la façade de l'ensemble, l'une avec l'inscription "Ministère de la crise du logement", l'autre réclamant "Un toit pour tous".

Laurent Perrin (source AFP)