Les propriétaires-bailleurs dénoncent une aggravation des taxes foncières
Selon la 4e édition de l'Observatoire des taxes foncières publié par l'UNPI, en 2009 les revenus de cette taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), payée par les propriétaires de biens immobiliers, se sont élevés à 21,8 milliards d'euros, juste derrière la taxe professionnelle (30,3 milliards). Les hausses les moins fortes se situent à Pau (+13,14%), Bordeaux (+15,91%), Orléans (+16,92%) et Angers (+17,11%). Le montant de la taxe foncière est calculé sur la base de la valeur locative du bien sur laquelle sont perçues des parts régionale, départementale et municipale ainsi que, lorsqu'elles existent, des parts pour les communautés de communes et d'agglomération.
Par région c'est le Languedoc-Roussillon qui a connu, entre 2004 et 2009, la hausse la plus importante de son taux d'imposition (+90,59%). Six autre régions enregistrent une hausse de plus de 40% de leur taux: Guadeloupe (+78,08%), Auvergne (+70,97%), Bourgogne (+60,09%), Provence-Alpes Côte d'Azur (+59,46%), Ile-de-France (+45,98%) et Lorraine (+40,72%). Seuls les taux de la Corse et de la Martinique sont restés inchangés au cours de ces 6 dernières années.
La Guyane est le département qui possédait le plus fort taux d'imposition en 2009 (25,98%) suivi du Gers (23,31%), de l'Aude (22,47%), du Tarn (20,42%) et du Tarn-et-Garonne (20,36%). Au niveau départemental, Paris, qui a le double statut de ville et département, bénéficie du taux le plus faible (3%) suivi des Yvelines (4,60%) et des Hauts-de-Seine (4,93%). Parmi les 50 plus grandes villes françaises, on relève des disparités très fortes dans les taux entre Grenoble (36,73%) et Courbevoie (Hauts-de-Seine, 4,62%) en passant par Nice (23,12%), Marseille (21,92%), Lyon (17,17%) et Toulouse (16,93%) et Paris (7,75%).
B.P (source AFP)