Les prix de l'immobilier ancien stagnent en Ile-de-France
Par contre, les prix des appartements anciens ont ralenti leur course à Paris (+1,1% contre +2% un an plus tôt) et en Seine-et-Marne (+0,6% contre +0,8%). Ils ont même baissé dans les Hauts-de-Seine (-0,7% contre +2,1%), en Seine-Saint-Denis (-0,1% contre +2,3%) et dans le Val d'Oise (-1,0% contre +2,3%). Néanmoins, ils ont poursuivi leur progression dans le Val-de-Marne (+0,3% contre -0,3%), dans les Yvelines (+1,5% contre +1,2%) et dans l'Essonne (+0,6% contre +0,2%).
Pour les maisons individuelles, la hausse annuelle des prix a été divisée par plus de deux en petite couronne (+3,8% à 348.000 euros contre +8% en 2007) et par plus de trois en grande couronne (+2,5% à 289.100 euros contre +9,2% un an plus tôt).
La chute est surtout spectaculaire sur le nombre de ventes de logements. Le volume des ventes, pour l'ancien et le neuf, est passé de 44.228 transactions à 40.315, soit une baisse de 8,8%, entre les premiers trimestres des années 2007 et 2008. Pour l'ensemble du marché immobilier, y compris les caves et les parkings, la baisse est de 7,9%.
Le secteur du logement ancien, qui représente près de 90% des ventes de logements en Ile-de-France, est à l'origine de cette baisse d'activité qui affecte le marché des appartements (-13,6% à Paris, -9,8% en petite couronne et -6,3% en grande couronne) comme celui des maisons individuelles (-10,2% en petite couronne et -10,8% en grande couronne).
Bruno Poulard