Le maire ne renonce pas au projet d'hôpital à Chambourcy
En janvier, le directeur général de l'ARS d'Ile-de-France, Claude Evin, avait demandé à l'hôpital de Poissy-Saint Germain de mettre fin aux procédures visant à la construction d'un nouvel établissement sur le site de Chambourcy, estimant notamment que l'établissement, qui fut l'un des plus déficitaires de France, n'avait pas la capacité financière de construire un nouvel établissement.
Si le projet proposé à Chambourcy par M. Lamy n'était pas finançable, le maire de Saint-Germain a évoqué la possibilité de défusionner les sites de Poissy et Saint-Germain-en-Laye et de passer un partenariat public-privé avec la clinique de Saint-Germain. Selon M. Lamy, les sites de Poissy et Saint-Germain, « obsolètes et posant des problèmes de sécurité », sont condamnés dans les dix prochaines années. « On nous dit ce qui ne se fait pas mais pas ce qui va se faire », s'est-il alarmé.
Le maire a annoncé à la presse avoir un rendez-vous en mars avec le ministre de la Santé Xavier Bertrand pour lui présenter un projet d'hôpital concentré à Chambourcy, à la capacité plus réduite que le projet initial, où « l'idée serait de faire un plateau chirurgical extrêmement fort ».
Les hôpitaux de Poissy et Saint-Germain-en-Laye ont fusionné en 1997 pour constituer une entité administrative unique baptisée Centre hospitalier intercommunal (CHI), dont l'activité est répartie entre les deux établissements et qui emploie 3.900 salariés. Il était prévu de les regrouper sur un site unique, à Chambourcy, qui devait ouvrir ses portes en 2014.
B.P (source AFP)