La construction du tramway de Nîmes suspendue
Cette décision fait suite à la suspension, par le tribunal administratif de Nîmes, de l'exécution du permis d'aménager après le recours déposé par une association de quartier, l'Aspiq (association pour la sécurité des périphériques et l'intercommunicabilité des quartiers et des communes de l'agglomération de Nîmes). L'Aspiq avait relevé divers manquements dans l'étude d'impact effectuée par la ville avant le début des travaux.
Le juge des référés a estimé que cette étude n'avait pas analysé « les effets de ces travaux, et notamment la saturation supplémentaire du trafic urbain, sur la pollution atmosphérique, la commodité du voisinage et sa santé ». En conséquence, le maire de Nîmes a non seulement notifié l'arrêt provisoire dans le centre du chantier du TCSP (Transport en commun en site propre), qui prévoit d'ici fin 2012 la traversée de la capitale gardoise du sud au nord, mais il a également décidé de rendre les boulevards de la ville à la circulation.
Dès vendredi matin, les ouvriers qui avaient déjà supprimé ou décaissé trottoirs et chaussées, s'employaient à combler de nouveau les nombreux trous et crevasses apparus ces dernières semaines.M. Fournier, qui envisage de déposer un pourvoi en cassation auprès du Conseil d'Etat, a chiffré entre 800 000 à un million d'euros le coût de cette réfection. La ville de Nîmes, qui avait envisagé dans un premier temps de déplacer sa traditionnelle feria de Pentecôte en juin, pourra donc organiser les festivités sur les boulevards habituels, que les engins de chantier devront libérer d'ici fin avril.
B.P (source AFP)