Avec environ 200 km de nouvelles lignes en rocade autour de Paris pour 2 millions de voyageurs quotidiens et 68 nouvelles gares à construire, le futur métro automatique Grand Paris Express s'annonce comme un chantier considérable de plusieurs années.

Comme c'est souvent le cas, l'arrivée de nouveaux modes de transport risque de bouleverser les dynamiques immobilières en Île-de-France.

Afin de mesurer et quantifier au plus juste cet impact, la Société du Grand Paris, la Chambre Interdépartementale des Notaires de Paris et Paris Notaire Services (PNS) viennent de signer une convention, ce mardi.

Deux équipes de chercheurs exploiteront la base de données BIEN (Base d'informations économiques notariales) sur les périodes 1992-2013 2014-2016. Cette base est gérée par Paris Notaire Services, qui collecte les transactions enregistrées dans l'ensemble des offices franciliens.

Deux études seront menées en parallèle : l'une portera sur la localisation de la croissance de l'emploi et de la population, et l'autre sur l'évolution des prix de l'immobilier à long terme, selon le communiqué.

Ce partenariat permettra un « suivi précis de l'évolution des transactions immobilières et des prix dans les quartiers de gares » et de mesurer ainsi l'impact du Grand Paris Express sur le marché immobilier « dans les différents territoires de l'ensemble de la région ».

Le Grand Paris Express prévoit à l'horizon 2030 de doubler le réseau actuel de métro, avec plusieurs nouvelles lignes (n° 15, 16, 17 et 18) et gares autour de Paris, qui seront réalisées avec l'aide d'une trentaine de cabinets d'architecture. 

C.T
© Société du Grand Paris