Déclaration ou promesses ... Un an avant des élections ...
"Je suis fermement opposé à toute vente du parc social HLM", a affirmé le maire, qui veut créer un "service à la caution" pour les premiers loyers des jeunes ménages et un "dispositif spécifique pour les locataires de logements sociaux qui voudraient accéder à la propriété". Interpellé sur l'hébergement d'urgence par une porte-parole des familles mal logées du XVIIIème, M. Delanoë a rappelé qu'"il y a un problème de SDF, d'exclusion" et qu'il avait crée 1.000 places d'hébergement d'urgence et rénové 2.000.
"Je suis prêt à en faire plus encore", a dit M. Delanoë après avoir rappelé que la capitale accueille "60% de l'hébergement d'urgence de toute l'Ile-de-France". "Quand est ce qu'on va planter des tentes devant la mairie de Neuilly? Ils sont à 2% de logements sociaux", a-t-il demandé. "On voudrait que le maire de Paris soit un peu un magicien. Moi je suis dans le réel", a affirmé le maire PS, rappelant le rajeunissement et le renouvellement de la population parisienne. "Cette année nous arrivons à financer 6.000 logements sociaux, sous le mandat précédent c'était 1.500", a-t-il ajouté.
Plusieurs intervenants sont tombés d'accord pour affirmer que la question du logement social ne pourra pas se régler dans les frontières actuelles de Paris. Le maire a rappelé avoir été mis en minorité au conseil de Paris sur les immeubles de grande hauteur par une "coalition UMP-MoDem-Verts", estimant qu'à la périphérie on peut construire des immeubles de grande hauteur, mais pour le logement "pas au-delà de 50 mètres". Quant au logement insalubre, il a affirmé avoir aujourd'hui "relogé 19.000 personnes", alors que "80% des 1.000 immeubles insalubres trouvés en début de mandature sont en cours de réhabilitation".