Une usine historique transformée en logements et bureaux
L'usine Tase de Vaulx-en-Velin dans le Rhône, pilier historique de l'industrie lyonnaise, où étaient produits des textiles synthétiques jusqu'en 1980, va être transformée en près de 800 logements, des bureaux et des commerces.
L'usine Tase, construite au début du XXe au cœur d'un quartier autonome sur le modèle des cités-jardins, réunissant logements ouvriers, commerces et lieux de loisirs, est désormais un quartier en devenir qui a été baptisé Carré de Soie en mémoire de l'usine, qui produisait notamment de la soie synthétique. Il se situe désormais à proximité d'un nouvel arrêt de métro, desservant un centre commercial et un hippodrome inaugurés au début du mois.
En 2007, la destruction des ateliers par le nouveau propriétaire de l'usine, le promoteur Bowfonds Marignan, avait déclenché l'inquiétude de riverains et d'élus quant au sort des bâtiments restants, qu'ils souhaitaient voir classés monument historique. Les collectivités locales concernées et le promoteur ont présenté lundi un projet de réhabilitation, conservant une façade, alignement sévère d'immenses fenêtres dans un cadre en béton, et reconstituant les volumes, pour y installer 10 000 m² de locaux commerciaux, tertiaires et habitables.
Ce projet, contesté par des associations qui voudraient conserver les structures mêmes des bâtiments, doit encore être entériné par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), et ne verra pas le jour avant fin 2011. A l'emplacement des anciens ateliers, qui couvraient près de 4 hectares, le promoteur prévoit en outre près de 800 logements, dont la construction pourrait débuter d'ici un an, et une douzaine de bâtiments (bureaux, hôtellerie), soit 75.000 m² disponibles, pour un investissement de 20 millions d'euros environ.
Bruno Poulard
En 2007, la destruction des ateliers par le nouveau propriétaire de l'usine, le promoteur Bowfonds Marignan, avait déclenché l'inquiétude de riverains et d'élus quant au sort des bâtiments restants, qu'ils souhaitaient voir classés monument historique. Les collectivités locales concernées et le promoteur ont présenté lundi un projet de réhabilitation, conservant une façade, alignement sévère d'immenses fenêtres dans un cadre en béton, et reconstituant les volumes, pour y installer 10 000 m² de locaux commerciaux, tertiaires et habitables.
Ce projet, contesté par des associations qui voudraient conserver les structures mêmes des bâtiments, doit encore être entériné par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), et ne verra pas le jour avant fin 2011. A l'emplacement des anciens ateliers, qui couvraient près de 4 hectares, le promoteur prévoit en outre près de 800 logements, dont la construction pourrait débuter d'ici un an, et une douzaine de bâtiments (bureaux, hôtellerie), soit 75.000 m² disponibles, pour un investissement de 20 millions d'euros environ.
Bruno Poulard
