Dans un contexte de vieillissement des populations, et par conséquent d'une augmentation des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, des chercheurs allemands se sont donc intéressés à l'impact de l'architecture des bâtiments de soins et d'hébergement sur les capacités d'orientation des personnes atteintes de démences. Et selon leurs conclusions, la structure même de ces édifices peut aider –ou perturber- ces malades en fonction de l'agencement et de la disposition des pièces.
Cette enquête a été réalisée auprès de 450 patients atteints de démence. Elle s'est appuyée sur une évaluation des malades par le personnel soignant qui s'est basé sur une échelle reposant sur trois niveaux d'autonomie : capacité des résidents à se déplacer de manière autonome au sein des bâtiments, capacité des malades à retrouver leur lieu de vie, etc.
Ensuite, les scientifiques ont analysé ces résultats en les comparant à l'architecture des structures de soins.
Par ailleurs, une étude de l'activité cérébrale des personnes atteintes d'Alzheimer (représentation et souvenirs des structures spatiales), a été réalisée par la Faculté médicale de Dresde permettant ainsi de compléter l'interprétation de ces données.