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Le Trocadéro retrouve son aquarium

Publié le 04 mai 2004

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Fermé depuis 1985, l’aquarium du Trocadéro renaîtra en 2005 sous forme d’une énorme vague vitrée surgissant du sol, passage obligé pour pénétrer dans un surprenant paysage aquatique essentiellement souterrain.
Le Trocadéro retrouve son aquarium - Batiweb
Construit à la fin du XX siècle et fermé depuis 1985 pour cause de vétusté, l’aquarium du Trocadéro ne sera bientôt plus seulement un souvenir. Des grands travaux de réaménagement sont en cours qui devraient s’achever fin 2005. Il s’agit là d’un ambitieux projet de 40 millions d’euros, qui s’appuie sur le projet de l’architecte Jacques Rougerie avec des enrichissements, notamment sur le plan scénographique, dus à Christian Marina, architecte du projet. Ainsi, le futur espace ne sera pas figé mais pourra s’adapter à une exploitation commerciale et événementielle (défilés de mode, expositions, conférences…)

Le projet prévoit un ouvrage essentiellement enfoui ; la seule partie émergée sera une grande vague vitrée qui en marquera l’entrée, et qui se dressera au milieu des jardins du XIXème siècle refaits à l’identique. Sur le plan technique, il s’agit de réaliser une boîte auto-stable d’une quinzaine de mètres de profondeur, le radier étant fondé sur 70 pieux « forés-tubés » de 600 à 800 mm de diamètre. La présence du Palais de Chaillot en surplomb du chantier complique ultérieurement le chantier. En effet, le Palais est fondé sur des piliers de calcaire naturel, dont le banc est légèrement fracturé. Du coup, il aura donc fallu éviter la mise en place de tirants et limiter au maximum le recours au cloutage lors de la réalisation des fondations du futur aquarium.

Les parois de la « boîte » de béton ont été réalisées par projection d’une couche de béton de 30 à 40 cm d’épaisseur, tandis que les terrassements auront été effectués par passes de 2,5 m de hauteur. Au total, ce chantier se sera révélé très complexe, et non seulement par ses spécificités dues à sa nature partiellement souterraine. La partie « aquariophile » de l’ouvrage représente un ultérieur défi pour l’aménagement du grand espace. Des kilomètres de tuyauteries seront noyés dans une couche de béton de 80 cm, un énorme réseau chargé d’approvisioner en eau les immenses vasques qui feront dès 2005 la joie de petits et grands.

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