La Halle aux sucres de Dunkerque, porte-parole de la ville durable
Mardi 23 février, la Halle aux sucres de Dunkerque a été officiellement inaugurée en présence de Xavier Bertrand, Président de la Région Nord Pas de Calais-Picardie, et de Patrice Vergriete, maire de Dunkerque. L’ancien entrepôt des sucres est l’un des quatre « Learning Centers » initié par la région. Transformé en pôle de ressources et d’expertises de la ville durable, il se veut le symbole de la réhabilitation de friches industrielles portuaires.
La Halle aux sucres de Dunkerque a traversé de nombreuses épreuves. Ancien entrepôt de stockage de sucre et de café, le bâtiment est l’un des rares sites à avoir résisté aux bombardements de la seconde guerre mondiale.
Désaffecté en 1990, le site est aujourd’hui devenu un learning center Ville Durable axé sur la compréhension des grands enjeux des villes de demain.
A l’initiative de ce projet, on retrouve la région Nord Pas de Calais-Picardie, ainsi que la Communauté urbaine de Dunkerque présidée par le maire de la ville, Patrice Vegriete. Reconfigurée par l’architecte Pierre-Louis Faloci, la Halle aux sucres joue désormais le rôle de pôle de ressources et d’expertises de la ville durable.
Le centre d’apprentissage de Dunkerque est le premier à ouvrir ses portes. Il sera bientôt suivi par le Learning center sur l’innovation à l’Université de Lille 1 (en septembre 2016), puis par celui des sciences humaines et sociales et de l'archéologie-égyptologie à l'Université Lille 3 (en 2020), et enfin par l'Abbaye de Vaucelles, qui accueillera un centre culturel de rencontres sur les faits religieux, intégrant un Learning center.
La halle aux sucres a la particularité de réunir différents acteurs de la ville durable qui ensemble penseront des solutions qui puissent répondre aux défis des villes de demain. Le concept permet « une approche transversale du développement urbain et la création de synergies » souligne un communiqué de l’établissement.
Le bâtiment accueille l’agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque (AGUR), le Centre de Mémoire Urbaine de l’Agglomération (CMUA), le Centre National de la Fonction Publique (CNFPT), l’Institut National Spécialisé d’Etudes Territoriales (INSET) et des services opérationnels de la CUD.
« L’infrastructure, les services et les compétences rassemblées permettent d’optimiser l’accès à la connaissance, y compris à distance », poursuit le communiqué. « En plus des étudiants et de la communauté scientifique, les Learning centers visent les entreprises et les citoyens ».
Pour accompagner au mieux les visiteurs, des outils innovants et pédagogiques sont mis à disposition. Une bibliothèque « hybride » est notamment accessible, mêlant papier et numérique. De plus, des expositions, des conférences ou encore des ateliers y sont organisés.
Dédié à la ville durable, le bâtiment se devait d’être un exemple en termes de respect de l’environnement et de fonctionnalité.
La réalisation, confiée à l’architecte Pierre-Louis Faloci, a su optimiser « les préceptes de la ville durable et répondre aux exigences environnementales et fonctionnelles d’un équipement nouvelle génération ».
Le bâtiment se compose de 5 niveaux répartis sur une surface de 11 000 m2. Une faille scinde le bâtiment en deux ailes reliées par un forum incitant « les professionnels et le grand public à l’échange grâce notamment à des espaces de restauration, des salles de travail et un auditorium ».
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De larges surfaces vitrées favorisent la lumière naturelle et permettent de réduire les besoins d’éclairage et de consommation d’énergie. Dès la conception l’architecte a cherché à optimiser le confort hygrométrique, l’isolation acoustique et la qualité de l’air.
Enfin, les pertes d’énergie ont également été réduites à leur minimum grâce à une ventilation « réalisée par des centrales de traitement d’air double flux et deux pompes à chaleur sur boucle d’eau de mer assurant la totalité des besoins en chauffage ».
R.C
Photo de une : © Communauté urbaine de Dunkerque
Désaffecté en 1990, le site est aujourd’hui devenu un learning center Ville Durable axé sur la compréhension des grands enjeux des villes de demain.
A l’initiative de ce projet, on retrouve la région Nord Pas de Calais-Picardie, ainsi que la Communauté urbaine de Dunkerque présidée par le maire de la ville, Patrice Vegriete. Reconfigurée par l’architecte Pierre-Louis Faloci, la Halle aux sucres joue désormais le rôle de pôle de ressources et d’expertises de la ville durable.
Un lieu de rencontre autour des savoirs
La Halle aux sucres fait partie d’un réseau de quatre Learning centers initié par la région Nord Pas de Calais-Picardie. Ici, le but est de permettre au public d’approfondir ses connaissances du territoire et de comprendre ses mutations sociales, économiques et environnementales.Le centre d’apprentissage de Dunkerque est le premier à ouvrir ses portes. Il sera bientôt suivi par le Learning center sur l’innovation à l’Université de Lille 1 (en septembre 2016), puis par celui des sciences humaines et sociales et de l'archéologie-égyptologie à l'Université Lille 3 (en 2020), et enfin par l'Abbaye de Vaucelles, qui accueillera un centre culturel de rencontres sur les faits religieux, intégrant un Learning center.
© INSET-CNFPT
La halle aux sucres a la particularité de réunir différents acteurs de la ville durable qui ensemble penseront des solutions qui puissent répondre aux défis des villes de demain. Le concept permet « une approche transversale du développement urbain et la création de synergies » souligne un communiqué de l’établissement.
Le bâtiment accueille l’agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque (AGUR), le Centre de Mémoire Urbaine de l’Agglomération (CMUA), le Centre National de la Fonction Publique (CNFPT), l’Institut National Spécialisé d’Etudes Territoriales (INSET) et des services opérationnels de la CUD.
« L’infrastructure, les services et les compétences rassemblées permettent d’optimiser l’accès à la connaissance, y compris à distance », poursuit le communiqué. « En plus des étudiants et de la communauté scientifique, les Learning centers visent les entreprises et les citoyens ».
Pour accompagner au mieux les visiteurs, des outils innovants et pédagogiques sont mis à disposition. Une bibliothèque « hybride » est notamment accessible, mêlant papier et numérique. De plus, des expositions, des conférences ou encore des ateliers y sont organisés.
Une architecture moderne et écolo
La réhabilitation de la Halle aux sucres s’inscrit dans le projet de reconquête des friches portuaires de la ville de Dunkerque, initié avec l’opération « Neptune » de renforcement du cœur d’agglomération, dans une perspective d’urbanisation à long terme, explique l’établissement.Dédié à la ville durable, le bâtiment se devait d’être un exemple en termes de respect de l’environnement et de fonctionnalité.
La réalisation, confiée à l’architecte Pierre-Louis Faloci, a su optimiser « les préceptes de la ville durable et répondre aux exigences environnementales et fonctionnelles d’un équipement nouvelle génération ».
Le bâtiment se compose de 5 niveaux répartis sur une surface de 11 000 m2. Une faille scinde le bâtiment en deux ailes reliées par un forum incitant « les professionnels et le grand public à l’échange grâce notamment à des espaces de restauration, des salles de travail et un auditorium ».
© ANTEALE-Photographe
De larges surfaces vitrées favorisent la lumière naturelle et permettent de réduire les besoins d’éclairage et de consommation d’énergie. Dès la conception l’architecte a cherché à optimiser le confort hygrométrique, l’isolation acoustique et la qualité de l’air.
Enfin, les pertes d’énergie ont également été réduites à leur minimum grâce à une ventilation « réalisée par des centrales de traitement d’air double flux et deux pompes à chaleur sur boucle d’eau de mer assurant la totalité des besoins en chauffage ».
R.C
Photo de une : © Communauté urbaine de Dunkerque
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