L'avenir du Palais de Tokyo inscrit en pointillés
L'ouverture prévue fin 2010 du futur espace d'art contemporain au palais de Tokyo à Paris semble aujourd'hui reportée ou compromise. Une trentaine d'artistes veulent « tirer la sonnette d'alarme » car ils ne voient aucune décision prise.
Les 9 000 m2 laissés depuis des années en jachère dans la partie basse du Palais de Tokyo offriraient sont voués au futur Centre Pompidou-Alma, qui voisinerait avec le palais de Tokyo et le musée d'Art moderne de la ville de Paris. Situé en bord de Seine, ce nouvel espace a pour but de présenter principalement des artistes vivants en France, en milieu de carrière ou confirmés.
Mais les « mois passent, et le ministère de la Culture ne prend aucune décision », a déclaré l'un d'eux, Jean-Michel Othoniel. C'est un « projet génial. Or, rien ne bouge et ce silence total n'est pas rassurant », a-t-il ajouté. Selon des sources proches du dossier, ce chantier se fera bien mais devrait souffrir de retards. Le projet d'un nouveau lieu dévolu à l'art contemporain à Paris, d'un coût estimé à 40 millions d'euros, avait été officiellement lancé en avril 2007 par l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.
Le processus de Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), qui vise à rationaliser les dépenses de tous les ministères, est sans doute un frein au projet. Le Délégué aux arts plastiques du ministère Olivier Kaeppelin, affirme pour sa part que « comme tous les grands projets aujourd'hui, il est examiné dans le cadre de la RGPP » et donc il faut trouver les moyens financiers pour la réalisation du futur espace.
Le projet est fermement soutenu par la ministre de la culture, Christine Albanel. « Nous attendons une décision du ministère », a indiqué à l'AFP la directrice de l'association de préfiguration Catherine Grenier. « Tous les acteurs sont solidaires et la ministre Christine Albanel soutient le projet », dit-elle.
Dans une lettre ouverte parue récemment dans le quotidien Libération sous le titre "Les artistes s'impatientent", une trentaine d'artistes - dont Jean-Michel Alberola, Christian Boltanski, Matali Crasset, Bertrand Lavier, Yan Pei-Ming, Alain Sechas, Xavier Veilhan ou Jacques Villéglé - ont exprimé leur crainte de voir reportée ou compromise l'ouverture de ce nouvel espace.
Bruno Poulard
Mais les « mois passent, et le ministère de la Culture ne prend aucune décision », a déclaré l'un d'eux, Jean-Michel Othoniel. C'est un « projet génial. Or, rien ne bouge et ce silence total n'est pas rassurant », a-t-il ajouté. Selon des sources proches du dossier, ce chantier se fera bien mais devrait souffrir de retards. Le projet d'un nouveau lieu dévolu à l'art contemporain à Paris, d'un coût estimé à 40 millions d'euros, avait été officiellement lancé en avril 2007 par l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.
Le processus de Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), qui vise à rationaliser les dépenses de tous les ministères, est sans doute un frein au projet. Le Délégué aux arts plastiques du ministère Olivier Kaeppelin, affirme pour sa part que « comme tous les grands projets aujourd'hui, il est examiné dans le cadre de la RGPP » et donc il faut trouver les moyens financiers pour la réalisation du futur espace.
Le projet est fermement soutenu par la ministre de la culture, Christine Albanel. « Nous attendons une décision du ministère », a indiqué à l'AFP la directrice de l'association de préfiguration Catherine Grenier. « Tous les acteurs sont solidaires et la ministre Christine Albanel soutient le projet », dit-elle.
Dans une lettre ouverte parue récemment dans le quotidien Libération sous le titre "Les artistes s'impatientent", une trentaine d'artistes - dont Jean-Michel Alberola, Christian Boltanski, Matali Crasset, Bertrand Lavier, Yan Pei-Ming, Alain Sechas, Xavier Veilhan ou Jacques Villéglé - ont exprimé leur crainte de voir reportée ou compromise l'ouverture de ce nouvel espace.
Bruno Poulard
