L'autre destin de la Batterie du Mont Boron
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Il y a aussi l’histoire d’accord de cession qui interdit formellement de démolir ou reconstruire le bâtiment. « Comment pouvoir y travailler sans rien y toucher ? Un peu de lumière, un peu d’aménagement intérieur extérieur », Jean Nouvel a déjà une vision très ambitieuse du futur chantier. Mais il hésite à en dévoiler tous les secrets. Mais surtout, la Batterie a une âme méditerranéenne. Et Jean Nouvel avoue recentrer son travail sur la Méditerranée. Ses récents travaux, à Barcelone, Andorre, Gènes, Majorque, Chypre, en témoignent. « Et puis, à 61 ans, je crois avoir mérité de travailler sous le soleil. On travaille tellement mieux sous le soleil ! », rit-il. Et après les travaux ? La Batterie sera vouée à devenir le lieu de rencontres entre les architectes internationaux qui vont travailler sur un projet... recentré sur la Méditerranée ! Et supervisés par l’architecte en chef, Jean Nouvel. Mais aussi, un lieu ouvert au public où l’on pourra faire des expositions intra et extra muros, un lieu d’échange autour de l’architecture contemporaine. Une autre Biennale d’Architecture en quelque sorte...
Pourquoi Nice et pas Marseille ? La troisième ville de France est certes très active en termes de dynamique culturelle. Cependant, elle est dépourvue d’un considérable atout - un aéroport international avec des lignes directes ! « Je suis amoureux de cette région. J’ai des chantiers un peu partout ici. Et l’aéroport, c’est quelque chose que je n’ai pas évoqué jusqu’alors. Il est vrai, qu’il faut que je vive tout près d’un aéroport. Il faut que mes clients puissent venir directement ». Une nouvelle direction s’ouvre à Nice. Celle dont elle a du mal à profiter, même en ayant un aéroport international - une ouverture sur le monde, une image de modernité et d’innovation....