Étudiants d'architecture : le Schindler Award 2012 est ouvert
Etudiants et écoles d’architecture sont invités à soumettre des propositions en vue de la revalorisation d’un quartier disgracieux de la vieille ville de Berne, capitale suisse, merveilleusement préservée par ailleurs. Les projets présentés doivent inclure un plan directeur offrant une réponse convaincante aux lacunes du site connu au niveau local sous le nom de «Schützenmatt». Les projets présentés seront évalués par un jury de grands experts internationaux en matière d’architecture et d’accessibilité présidé par le Professeur Kees Christiaanse de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).
Une architecture à dimension humaine
L’élément clé du concours est le concept «Accès pour tous», une philosophie de design caractérisée par une volonté d’intégration et le choix d’une mobilité sans obstacles pour toutes les personnes, indépendamment de leur âge et de leurs capacités physiques. L’organisateur et sponsor du concours, le groupe Schindler estime que les personnes souffrant de handicaps physiques ou mentaux ont un droit fondamental de participer à la vie sociale. Le Schindler Award entend donc aider à améliorer les connaissances pratiques et les compétences de planification des jeunes architectes. Le groupe encourage aussi une approche architecturale apportant une contribution durable à une meilleure qualité de vie pour tout un chacun, y compris les personnes handicapées. Résoudre toutes les lacunes du quartier «Schützenmatt» nécessiterait un réaménagement complet de la zone. Le Schindler Award se concentre sur le concept urbain, avec l’accès à la rivière, toute proche, et l’intégration des services sociaux.
Une opportunité unique pour les jeunes architectes
Le concours 2012 offre une opportunité unique aux participants de développer de nouvelles pistes d’aménagement urbanistique pour un quartier de l’une des villes médiévales les mieux préservées d’Europe. Le site en lui-même forme un trapèze voisin de la partie nord-ouest du centre historique de la ville, à quelques minutes à pied à peine de la gare centrale. Le quartier est coupé en deux par un pont de chemin de fer, présente tout un enchevêtrement de rues et d’immeubles et abrite aussi un parking réservé aux cars et aux bus. Le quartier héberge également des musées, des centres culturels et un centre de délivrance de produits de substitution pour les héroïnomanes.
B.P