Un rapport interne d'EDF, établi en août 2006 et révélé jeudi par le magazine Capital, affirme que 200 barrages, sur les 400 exploités en France par le groupe, présentent des signes inquiétants de vétusté, évoquant la possibilité de "rupture", voire d'"effondrement", pour certains d'entre eux. "Nous n'avons pas attendu ce rapport pour agir", dit M. Gadonneix. "Au second semestre 2006, nous avons réagi en adoptant le plan Superhydro. Il complète l'enveloppe annuelle de maintenance par une somme de 500 millions d'euros sur cinq ans, entre 2007 et 2011, pour rattrapper le sous-investissement criant depuis dix ans", ajoute-t-il.

"Dans ce domaine, depuis dix ans, il n'y a pas eu un seul euro d'investissement dans des ouvrages nouveaux. Quant à l'enveloppe consacrée à la maintenance hydraulique, elle a été presque divisée par deux", regrette-t-il.

"Compte tenu des fausses rumeurs répandues autour de ce rapport, je vais personnellement m'attacher à l'information des élus à ce sujet", conclut-il