Les agriculteurs bavarois ne braderont pas leurs terres pour les JO
Le chef de cabinet du gouvernement de Bavière, Siegfried Schneider, a échoué de convaincre la semaine dernière les agriculteurs de Bavière, qui selon lui, sont seulement deux des quelque 80 propriétaires de pâturages concernés à s’être engagés à mettre à disposition leurs terres pour les JO. Et « cela va être très difficile de persuader encore quelqu'un » indique Siegfried Schneider.
Josef Glatz, président de l'association des fermiers de la station de sports d'hiver Garmisch-Partenkirchen, associée de façon incontournable à la capitale bavaroise dans ce projet, précise que « en ce moment c'est très difficile, on est dans une impasse ». Selon lui, « les agriculteurs sont amers », reprochant au gouvernement régional et au comité olympique allemand d'avoir compté sur ces terrains sans en parler au préalable à leurs propriétaires.
Le gouvernement bavarois doit se pencher à nouveau sur le dossier à Garmisch-Partenkirchen, une station qui a déjà servi aux JO d'hiver en 1936 et qui est indispensable si Munich était choisie pour organiser ceux de 2018 au détriment de celles d'Annecy (France) et de Pyeongchang (Corée du sud). Les trois villes ont jusqu'au 11 janvier 2011 pour déposer leur dossier final au Comité international olympique (CIO). Elles recevront ensuite la visite de la commission d'évaluation du CIO, qui rendra son rapport au plus tard un mois avant l'élection par les 115 membres du CIO de la ville hôte en juillet. Munich a déjà été hôte des Jeux d'été de 1972.
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B.P