Immobilier résidentiel : les situations du neuf et de l'ancien divergent
Pour l'immobilier neuf, le marché montre un "très net ralentissement" en province, avec un volume de ventes divisé par deux par rapport au 3e trimestre 2007 et des stocks de logements doublés en un an. Malgré cela, les prix restent élevés, avec une progression sur un an de 1,8% en collectif et de 3,7% dans l'individuel. La poursuite de la dégradation de l'activité est attendue et "fort logiquement, un repli des valeurs devrait s'ensuivre", avance le CFF. Dans la région Ile-de-France, les stocks de logements augmentent également partout (sauf à Paris où la construction neuve est très faible) face à une contraction des ventes, tandis que "les prix restent maintenus provisoirement à un niveau élevé".
En ce qui concerne l'immobilier ancien, la situation est différente, avec "un retournement de l'activité moins important que dans le neuf, mais des variations de prix plus accentuées" pour la province. Le nombre de transactions a chuté tout de même "de près d'un tiers" en province. Le CFF juge que "le marché de l'accession est en phase d'assainissement". En région Ile-de-France, "la chute du marché de l'ancien est à la fois plus nuancée et plus localisée" que dans le neuf. Quant aux prix, leur baisse est "amorcée" et "serait de l'ordre de 5%". Le CFF anticipe, "sur toutes les communes de la région Ile-de-France, la poursuite d'une situation de faible activité transactionnelle et des corrections de prix devraient suivre au printemps 2009".
Laurent Perrin (source AFP)