Emprunter pour financer ses travaux de rénovation énergétique, une bonne idée ?
Face à cette situation, de plus en plus de solutions de financement alternatives émergent. Parmi elles, le recours au crédit est en plein développement. Il faut dire que cette forme de paiement ne manque pas d’avantages, aussi bien pour les professionnels que pour les particuliers.
Des intérêts pour les ménages…
Du côté des particuliers, il s’agit avant tout d’une solution facile d’accès et efficace, permettant de couvrir tout ou partie des coûts liés aux travaux. Selon l’Ademe, les Français dépensent en moyenne 10 000 euros pour réaliser une rénovation énergétique. Domofinance, entreprise spécialisée dans les crédits liés au logement, indique quant à elle que « le panier moyen emprunté s’élève à 4 800 euros, soit une mensualité légèrement supérieure à 100 euros pendant 48 mois. »Au-delà des avantages liés à la mensualité, les taux d’intérêt spécifiquement attribués dans le cadre d’une rénovation énergétique sont particulièrement attractifs. De nombreuses banques, dont le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel ou la Banque Postale, proposent notamment l’éco-PTZ.
Mis en place par le gouvernement, il offre la possibilité de profiter d’un prêt à taux zéro à hauteur de 30 000 euros réservés aux travaux d’éco-rénovation. Le gros point fort de ce dispositif ? Il suffit d’être propriétaire du logement, sans condition de ressources. L’eco-PTZ est d’ailleurs cumulable avec le crédit d’impôt pour la transition énergétique (qui, lui, correspond à 30% du montant des dépenses éligibles).
…et pour les entreprises
Les ménages ne sont cependant pas les seuls à pouvoir tirer profit du recours à un crédit ! Les professionnels du bâtiment intervenant sur un projet de rénovation énergétique ont, eux aussi, tout intérêt à se rapprocher d’un acteur du secteur financier afin de sécuriser la trésorerie de l’entreprise. « En effet, le paiement est réceptionné immédiatement après la validation du dossier de financement, ce qui permet de s’assurer une visibilité sur les mois à venir », explique Domofinance.Il s’agit également de gagner du temps en externalisant une partie du travail à fournir. En effet, une fois la vente (aussi bien de produit que de service) effectuée, le commercial n’a qu’à retourner la partie administrative auprès de l’organisme financier avec lequel sa société travaille. C’est alors à cette dernière de tester la solidité du dossier et sa viabilité.
Domofinance précise par ailleurs que « les professionnels de l’habitat sont de plus en plus nombreux à développer des partenariats avec des organismes financiers spécialisés, comme argument de vente supplémentaire auprès de leur clientèle ». Suffisant pour accroître le nombre de logements éco-rénovés chaque année ?
Caliéco et Domofinance, un partenariat qui porte ses fruits |
F.C
Photo de Une : ©Fotolia