15 ans après la création de l’usine de Saint-Gemme-la-Plaine (Vendée), Cavac, groupe coopératif qui agit dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des biomatériaux, est sur le point d’inaugurer sa nouvelle usine située à Sainte-Hermine, en Vendée.

Comme son aînée, cette dernière est consacrée à la production de matériaux isolants Biofib Isolation, conçus à base de chanvre.

Peu gourmand en eau, le chanvre, après avoir été transformé, fait un excellent isolant à faible empreinte carbone. Sa production a de fait été accélérée, afin de pouvoir répondre à la stratégie nationale bas-carbone de la France (SNBC).

Pouvoir répondre à la demande croissante de matériaux biosourcés

C’est pourquoi les agriculteurs du groupe coopératif Cavac ont décidé d’investir plus de 20 millions d’euros, soit l’équivalent de son chiffre d’affaires. 

Ce nouveau site d’une surface de 15 000 m², inauguré le 20 septembre, est unique en Europe, et en mesure de répondre aux perspectives de développement du marché de l’isolation biosourcée. 

Vincent Hannecart, directeur général Cavac Biomatériaux, se félicite de son ouverture : « Cette année, nous franchissons un nouveau cap avec cette nouvelle usine de Sainte-Hermine. Cet investissement de plus de 20 millions d’euros est un investissement d’avenir, répond aux objectifs de France 2030 et du plan de Relance avec l’appui financier de la région Pays de Loire, l’ADEME, la BPI ».

Aujourd’hui, l’isolant Biofib est le seul isolant chanvre souple. Si la marque s’est concentrée à ses débuts sur des chantiers de rénovation, elle réalise aujourd’hui des chantiers de commandes publiques, à savoir des crèches ou encore des mairies. Désormais, ses chantiers dépassent même les frontières vendéennes, avec de gros chantiers de rénovation à Paris, sur des bâtiments de type haussmannien, ou par exemple le siège social du CIC, situé dans la capitale.

Cavac Biomatériaux ne compte pas s’arrêter aux simples isolants, et souhaite exploiter pleinement le potentiel du chanvre en tant que ressource renouvelable. C’est pourquoi le département R&D travaille quotidiennement sur de nouvelles façons d’utiliser cette ressource naturelle.

Jérémy Leduc

Crédits photos : J.L