Travaux publics : la conjoncture pourrait s'améliorer
Par ailleurs, indique l'Institut, "les contraintes de production restent à un niveau très bas", avec seulement 6 % des entreprises déclarant être contraintes par une insuffisance de main-d'oeuvre. Les entrepreneurs sont également plus nombreux qu'en avril à anticiper des réductions d'emploi au cours des prochains mois.
Qui peut prendre le relais de Dexia ?
"Deux phénomènes se sont conjugués", indique Daniel Armelini, directeur général d'Eurovia et président de la fédération départementale des travaux publics du Loir-et-Cher : "la dégradation du climat économique a provoqué une remise en cause des investissements réalisés par les entreprises, qui représentent la moitié de notre activité."
L'autre moitié, les travaux pour les collectivités ont connu un ralentissement, pour les travaux d'entretien principalement, qui sont les plus faciles à différer. "Ce ne sont pas les besoins qui manquent, ce sont les financements. Depuis le démantèlement de Dexia, banque spécialisée dans le crédit aux collectivités, on attend la création d'un nouvel établissement financier capable de prendre le relais."
Clauses sociales des marchés publics Les organisations d'employeurs et les syndicales des TP (FNTP, SCOP BTP, CFE-CGC - BTP, CFDT, CFTC, FNSCBA-CGT et FG-FO) ont signé récemment une déclaration commune pour mieux encadrer l'intégration des clauses sociales dans les marchés publics. Sans en remettre en cause le principe, les signataires souhaiteraient que soient prises en compte "les spécificités du secteur". Ainsi "ces conditions d'exécution ne peuvent avoir d'effet discriminatoire à l'égard des entreprises", "ne doivent pas avoir d'effet négatif sur le personnel permanent de l'entreprise et risquer de faire obstacle aux recrutements" et "les impératifs de sécurité qui s'imposent aux entreprises aux salariés nécessitent le recours à un personnel spécfiquement formé, qualifié et équipé". Télécharger la déclaration |
L.P (AFP, La Nouvelle République)