Tirée par l'immobilier, la croissance reprend aux USA
La Banque centrale américaine (Fed) a distillé une note optimiste indiquant pour la première fois depuis des mois que « les risques de dégradation de l’économie et du marché de l’emploi avaient diminué depuis l’automne ». C’est le marché immobilier qui confirme être le secteur le plus dynamique. La hausse des reventes de logements a ainsi largement dépassé les attentes en mai.
Les ventes de logements anciens ont atteint 5,18 millions de transactions en rythme annualisé, soit un bond de 4,2% par rapport au mois précédent. Les reventes de mai sont ainsi au plus haut depuis six ans (mai 2007), si l'on excepte novembre 2009, mois particulier où un crédit d’impôt avait été accordé aux nouveaux propriétaires.
Dynamisme de l'immobilier
Le prix des logements affiche une vive hausse (+15,4%) sur un an, alimentée par des stocks toujours faibles. Les prix augmentant très vite, seule une offre plus nombreuse venant du marché du logement neuf pourrait modérer la hausse à venir.
Ce dynamisme du marché immobilier est d’autant plus remarquable que les taux d’intérêt sur les prêts immobiliers ont commencé à remonter. Le prêt à 30 ans a enregistré une hausse de près d’un demi-point de pourcentage en seulement un mois et se situait à 3,93% jeudi.
Deux autres indicateurs significatifs de l'activité économique aux USA viennent confirmer cette reprise de la croissance. L’indice composite des indicateurs économiques américains du Conference Board affiche lui aussi une nouvelle progression pour le sixième mois d’affilée. De même, l’activité manufacturière de la région de Philadelphie s’est nettement reprise en juin après un accès de faiblesse en mai. |
L.P (source AFP)
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